Misanris
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 C'est fun, un peu de marche.

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C'est fun, un peu de marche. Empty
MessageSujet: C'est fun, un peu de marche.   C'est fun, un peu de marche. EmptySam 2 Mai - 20:49

<== Plaines du triomphe

Après une longue et pesante marche.




Les plaines représentaient un endroit fort plaisant, à la fois paisible et amusant. Paisible parce qu’il devenait rare, voir impossible de croiser des personnes en cours de chemin. Et plaisant car on pouvait se marrer en apercevant les épées des « nobles héros », déchus lors de la dernière bataille qui se déroula en ce lieu - si sacré aux yeux des Asuka- . Je n’eus pas la chance de voir ça de mes propres yeux, car « monsieur le juge » me plongea dans un sommeil profond. Mais plusieurs Anges me contaient cette bataille, qui se déroula il y a 40 ans de cela. Natas venait tout juste d’entrer dans son coma, alors Satan en profita et envoya ses créatures sous divines détruire ce qui restait du clan Asuka, dirigé par Satsugai à cette époque-ci. La bataille fut paraît-il l’une des plus sanglantes que le continent ait connu, la preuve, y avait assez d’épées et de lances ici pour armer un royaume… J’imaginais alors les survivants Asuka donner la sépulture à ces suppliciés de la guerre ; Pitoyables étaient ces humains.

Marquant la fin de mes rêveries, des traits se formaient derrière la petite brume du matin, au fur et à mesure que j’avançais sur la route empierrée traversant les plaines. Mon inexpérience en architecture humaine me trahissait peut être, mais il me semblait évident que le portrait qui se dessinait devant moi était celui d’une cité. Me tenais-je devant la citadelle qui succéda au château Hunter ? Peut être bien. Et zut, j’en oubliais l’appellation.

Qu’importe. J’avançais de plus en plus vite en direction des lourdes portes en bois de la cité. N’importe quoi ces défenses, j’aurais pu descendre le portail en deux trois coups, me servant de la force Gajârienne. M’enfin, je n’allais pas m’en plaindre non plus. D’autant plus que je me tenais déjà devant eux.

Tiens, je venais de remarquer un truc aussi. Les portes étaient fermées, était-ce normal ? Hé quand même, ce monde était louche, mais pas au point de forcer les voyageurs à taper sur la porte d’entrée avant d’entrer, conclusion : Quelque chose de pas normal se tramait dans cette ville, j’aurais sans doute du rebrousser chemin, mais ma curiosité…

Dans un frémissement venteux, mes ailes s’étendirent dans le vide, sans même que j’eus l’idée de le faire. Mon plumage battait furieusement contre le vent, tandis que je m’élevais dans les airs. En pas plus de cinq secondes, je me trouvais au-delà les murailles de la ville. Et d’une simple vue, je trouvais réponse à mes questions : Il n’y avait à première vue aucun civil. J’avais beau balayer la zone du regard, mais tous ceux que je voyais étaient en armures caractérisées par l’insigne de la cité.

Tous les civils ont été évacués, je présume que la ville craint un assaut. J’aimerais bien casser de l’humain, histoire de tester mes nouveaux pouvoirs… Excitant.

Je lançais un regard en coin vers l’un des gardes, posté au sommet d’une tourelle, et le temps d’envoyer quelques ondes temporelles baigner autour de lui, je dégainais lentement Soudou ; mon Wazakishi.

En l’espace d’une seconde, je fus derrière lui. Empoignant fermement Soudou, qui pour sa part menaçait de lui trancher la jugulaire, mes ailes au plumage sombre lui cachait la totalité du soleil.

Si tu ne me dis pas où se trouve le reste des civils, je tartinerais ta bouche de ton propre sang. Tu sentiras le goût amer et ferreux de cette matière organique, et tu regretteras les jours bénis où maman te donnait du lait...

Il tremblait comme une feuille morte, jamais je n’aurais cru ça d’un soldat. A mon avis, il était beaucoup plus fait pour être un potier. M’enfin. Il ne tarda pas à me donner toutes les informations, avec exactitude. Les civils se trouvaient tout bonnement dans les souterrains de la citadelle, et le reste de l’armée, ou plus précisément «l’élite Asuka » menaient une attaque sur la capitale même du continent.

La fine lame de Soudou déchira lentement sa chair, faisant gicler le sang de façon abondante. Plus profondément encore... Jusqu’à la garde. En affichant un sourire satisfait, je retirais le couteau avec délicatesse ; Ce gus ne méritait pas de vivre.

L’idée folle de reproduire cette action avec une centaine d’être humains m’amusait tout bonnement. Pour se faire, je pris mon envol en direction de la cité Impériale, excité à l’idée d’alléger ce continent de mauviettes telles que ce « soldat ».



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