Misanris
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 Un futur dieu déchu

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Kyomu

Kyomu


Messages : 9
Date d'inscription : 12/07/2009
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Un futur dieu déchu Empty
MessageSujet: Un futur dieu déchu   Un futur dieu déchu EmptyMer 25 Nov - 2:39

Mourir en combattant, c’est la mort détruisant la mort. Mourir en tremblant, c’est payer servilement à la mort le tribut de sa vie.


Identité Mortelle...

Nom : Mazken

Prénom : Kyomu

Taille : 180cm

Poids : 72kgs

Âge : Physiquement, à jamais bloqué sur ses 19 ans.

Nationalité : Kvatch


Physiquement...

Corpulence : Son corps est de très bonne stature, laissant penser à un style combatif se basant beaucoup plus sur l’agilité qu’autre chose. Fin et élancé, ses courbes sont plutôt modestes, mais tout aussi avancées. Ses bras sont assez gonflés pour manier des lames de façon convenable – et donc sans jamais perdre l’équilibre- et ses jambes sont justes bonnes à tenir le coup en cas d’urgence extrême – le genre d’urgence qui vous oblige à courir pendant plus de deux heures.

Visage : Ses traits sont tout aussi fins que sa bouche, et tout autant que son nez qui descend directement vers cette dernière, s’arrêtant à quelques centimètres au-delà. Ses yeux sont facilement comparables à ceux d’un loup, d’où le surnom de « Loup ténébreux » dans sa jeunesse. Le contour noir de ses pupilles est héréditaire, le pouvoir des Mazken reposant surtout sur l’illusion optique. De manière brève et générale, Kyomu est d’un teint pâle et d’un air inexpressif, donnant l’impression à qui conque le rencontrant pour la première fois d’être une personne très difficile d’accès.

Chevelure : Autrefois longue et soyeuse, aujourd’hui elle est la dernière préoccupation de Kyo. Leur couleur confère une certaine allure mouillée, ou plutôt humide. Il les laisse déferler librement sur son front, et ne les coupe que lorsqu’ils se mettent à gêner sa vision, ou alors et c’est ce qu’il fait le plus souvent, se contente de les attacher à l’aide d’un bandeau.

Style vestimentaire : Il s’habille de la même façon des membres de l’Ancien Conseil des Asukas. C’est dire, une tunique légère sur laquelle il enfile un large tissus, représentant la vieille bannière des Asukas. Un pantalon court assez large pour se sentir à l’aise et se déplacer sans gêne, et des sandales de cuir portées sur mi-bas généralement blancs. Niveau accessoires, il se contente de bandelettes de force au niveau des poignets.

‘Petit full vew ;
Spoiler:

Mentalement...

Malgré le fait qu’il ait tout le temps l’air ailleurs, désintéressé de toutes choses, Kyomu n’en est rien. Il est le genre de personnes avec lesquelles on peut passer plusieurs heures à discuter sans s’ennuyer, de par son humour régulier et ses jeux de mots pour le moins subtiles. Lorsqu’il se trouve en la présence de gens dont il vient de faire connaissance, il fait tout pour briller, sans pour autant s’aventurer dans des terrains étrangers, au risque de se casser la gueule. Sa perspicacité fait de lui une personne difficile à berner, et sa franchise en fait quelqu’un de parfait si l’on veut connaitre nos défauts. Un bon ami, principalement car il est fidèle et dévoué. Du style à aider la veuve et l’orphelin, mais à leur ôter la vie également si ces derniers l’auront mérité. Loin d’être cupide, l’argent est sans intérêt pour lui. Vivre sans est chose facile, si l’on peut toute fois se débrouiller achats, ce qui n’est pas un problème pour lui. Ou peut être est-ce car il a passé la plus grande partie de son existence à être servi par les autres… ?

Qualités : Il est un fin stratège, et surtout un très bon commandeur, prêt à perdre la vie pour sauver ne serait-ce que le gardien des portes de son royaume. A dix-sept ans déjà, il commande sa première armée qui ne compte pas moins de 5000 hommes, et arrive à faire entendre son nom dans les moindres recoins du continent. Brave, la marche arrière est une option bien luxueuse pour lui, il ne peut se la permettre. Chaque pas fait est une marche sans retour, pas question de reculer même si la défaite est certaine ; mais attention, il n’applique cette loi que lorsqu’il est le seul concerné. Jamais, au grand jamais, il ne sacrifierait des frères d’armes à des fins personnelles ou par principe.

Défauts : Le fait d’être juste lui fait défaut. Il se montre parfois dur envers ses proches, dans le seul but qu’éviter qu’une erreur soit commise deux fois de suite. Un peu trop brave au gout des autres, il n’hésite pas à se jeter dans un gouffre afin d’aider un ami, ce côté de sa personnalité fait de lui une personne quelque peu… Suicidaire. Borné, impossible de revenir sur une idée, lorsqu’il se met quelque chose en tête, ça y est, plus de marche arrière.

Histoire...

Croyez-le ou non, ceux qui pensent que le pouvoir est plaisant confondent Pouvoir et Abus de Pouvoir. Car lorsque ce dernier vous met à clos dans une anti chambre, au fin fond d’un royaume terni par l’ennui et ce pour la durée d’une immortalité, l’amusement ne peut que manquer à l’appel. Les mortels sont loin, mais alors très loin de s’imaginer à quel point notre vie de dieux est lassante. Mais il n’en a pas toujours été ainsi pour notre confrère, le Juge Divin. Comme la plus part d’entre vous le savent, il fut autrefois un homme ; tout ce qu’il y a de plus vivant. Un renégat, traqué et pourchassé par toutes les forces du Continent, et d’autres choses bien plus effrayantes. Une vie bien amusante, si l’on aimait le style. Aux côtés de frères d’armes ou même de sang, tuant et massacrant tout ce qui se dresse sur leur route vers la gloire, ils ne pouvaient que s’y distraire. Mais malgré ça et à mes yeux, Kyomu était un homme bien.

La justice sans force est impuissante,

La force sans justice est tyrannique.


A mon tour de parler, dieux. Je vais vous conter l’histoire de Kyomu, être que vous avez détruit, homme corrompu par la puissance ; le pouvoir. Trouver un début à son récit me serait difficile, car je ne l’ai connu qu’à l’aube de ses dix huit ans. A cette époque, il se mit en tête la folle idée de fonder un clan. Un clan uni comme une unité, qui changerait le monde en bien de par ses actes. Quel idéaliste, pensai-je. Mais je vous laisse imaginer quelle fût ma stupeur lorsque j’appris, quelques années plus tard, qu’une grande armée, puissante et inquiétante, fut levée au nord des grandes plaines. Et mon étonnement fut encore plus grand lorsque j’appris le nom de son chef ; Kyo. Il n’en existait qu’un à ma connaissance, je fonçais alors confirmer mes doutes, direction leur Q.G ; un château dont la taille dépassait clairement celle d’un Castel classique. Une véritable citadelle, imposante et l’air robuste. Je fus tout particulièrement ému de voir que mon vieil ami était toujours aussi modeste, même à la tête d’un clan aussi puissant que celui-ci ; Les Hunters.

Mais la direction de ce dernier ne se fit point de façon individuelle. Kyo avait un frère dont je ne connaissais l’identité avant de le rencontrer ce jour là, au château. Les deux faisaient partie d’une large famille de combattants ; Les Mazken. Souvent représentés comme des demi-démons dans les légendes du continent. Kyomu et son frère firent bien des choses ensemble, mais principalement la guerre. Caché dans leurs ombres, je vis plus d’une tête voler, tout au long des journées passées à agrandir la puissance de leur armée.

Mais mettons de côté les détails inutiles, j’ai des préoccupations bien plus importantes que de rester planter là à vous dire ce que je pense de mon vieil ami. Je pourrais fuir par exemple, avant de subir la colère de ce dernier… C’est d’ailleurs ce que vous devriez faire, vous aussi.

On ne fuit pourtant jamais assez loin
Et on ne fuit jamais assez longtemps

Car toujours nous rejoint l’inadmissible…


Plus tard l’armée de Kyo fut détruite par « Celui dont on ne doit prononcer le nom ». Vous savez, le frère d’Halkiryu Ier, le caillou dans la boule de neige. Je ne l’ai jamais apprécié, son apparence m’effraie. Kyomu eut l’occasion de l’affronter vous savez, et ce plus d’une fois, parfois même aux côtés d’Halkiryu Ier. Ah Halky, ce bon roi ; quel homme il était celui-là. Bon et juste, envisageant toutes les possibilités possibles et imaginaires pour la sécurité de ses sujets.

On veut le pouvoir tant qu’on n’a pas la puissance
Mais lorsqu’on a la puissance, on veut la suprématie.


Un fait que Kyo ignorait, apparemment. En quête de force et de gloire, il finit par entendre parler d’une légende qui l’intéressa au plus haut point. Les Edralfs, êtres supérieurs comparables à des Dragons dont la puissance dépassait toute imagination. Quiconque arrivait à les battre voyait son vœu le plus cher se réaliser, et ce quel qu’il soit. Avec l’aide de plusieurs autres combattants, Kyomu en tua trois ; il eut donc droit à trois vœux. Le premier fut de ramener à la vie ses sujets Hunters, reformant ainsi le puissant clan mais sous le nom d’Asuka (Phoenix), pour cette fois-ci.

…Et le Phoenix renaît toujours de ses cendres

Le second, encore plus simple que le premier, poussa ses talents héréditaires jusqu’au maximum de leur puissance ; Kyomu devint alors le Mazken le plus puissant qu’ait jamais connu le Misanris. Quant au troisième vœu…
Avoir une seconde chance, telle était son exigence.


Une seconde chance pour lui de dire ce qu’il ne sut dire auparavant. Kyomu avait beau être le plus puissant des Mazken, mais il restait tout de même un être doté de sentiments, et certains sentiments étaient difficiles à avouer. Ah, Aëgis, quelle magnifique jeune femme. J’étais persuadé qu’il finirait par tomber amoureux d’elle, mais il préférait me mettre des droites que me croire. Il finit cependant par le comprendre, bien que trop tard…

Il le comprit plus exactement au moment même où il pénétra l’antre d’Angie, reine des Edralf. Kyo connaissait l’issue du combat, sa mort était assurée bien que sa puissance ait été comparable à celle d’un Ange divin, à cette époque. Quel digne descendant de Sieur Gajar…

Le monde est né d’amour,
Il est soutenu par l’amour

Il va vers l’amour et il entre dans l’amour.


Deux puissances, un vainqueur. A mon avis, le véritable gagnant de cette bataille n’était autre qu’Angie, celle-ci attendait la mort depuis plusieurs siècles déjà, Kyomu venait de lui offrir la liberté. Ils tombèrent tout deux, mais elle rendit l’âme la première. Kyo souhaite alors de tout son cœur, non pas l’immortalité ou la puissance ultime, mais bien plus à ses yeux ; une seconde chance.
Une seconde chance de lui dire qu’il l’aimait. Vous dieux auriez pu soigner seulement ses blessures, comme il le souhaitait, mais au lieu de ça, Natas et Satan furent envoyés, le récupérant et l’emportant en ce monde ; le monde des dieux.
Juge divin que fut-il. Ses pouvoirs dépassaient largement ceux des dieux animaux classiques, mais sa conscience ne resta malheureusement pas saine de toute intrusion. Incarnation même de l’ordre ; terne et ennuyé, Kyomu ou plutôt le Juge Divin ne ressentait plus d’émotions, ou presque. Puisque lorsqu’il lui fut demandé de choisir des conseillers, sa bien aimée fut la première personne à être sélectionnée : Porte parole de la voix Divine. Je fus et resterais son second conseiller.
Pendant de longues années… Rien ne s’est produit. Les âmes errantes venaient recevoir le Jugement Divin dans une Anti Chambre du Palais du Kyomu, leur destinée ; l’enfer, le paradis ou bien la réincarnation. Rien de bien intéressant donc, durant toutes ces années. Jusqu’à ce que vint le jour que je maudis tant…

Ce fut soudain et inattendu, personne ne s’y attendait, mis à part moi. L’aura du Juge divin est extrêmement instable, les mortels ou semi mortels qui restent trop longtemps à proximité finissent par être atteints ; leur énergie corporelle se dégradera petit à petit, jusqu’à la mort. Le Juge commençait à redevenir Kyomu, sa conscience redevenait sienne jour après jour. Il venait prendre des nouvelles de sa bien aimée, et il me posait des questions quant à son état lorsque sa présence était impossible. Mais hier, j’eus le mauvais rôle de lui présenter mes condoléances.

Mon armure de Cristal ne me protégea aucunement du coup qui me fût porté, et je crus mourir lorsque mon corps traversa les dizaines de murs sur lesquels était fondé le Palais du Jugement, pour finir dans un lac non loin de ce dernier.

Une chute du troisième étage…
Fait autant mal qu’une chute du centième,

Alors s’il devait chuter un jour, autant chuter de très haut.


Il s’est en suite mis à genou, ici même devant cette cour. A genou devant ses supérieurs, comme devant ses subordonnés. A genou, vous suppliant de redonner sa vie à sa bien aimée, mais en vain. Et à présent, vous osez me convoquer pour me demander ou est passé le Juge divin.

Il est parti, parti ramener sa bien aimée à la vie. Mais ne vous inquiétez pas, courir après une femme n’a jamais fait de mal à personne, c’est les rattraper qui est dangereux…


Règlement lu et approuvé. BackGrounds lus.
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