Arrivée [Topic ouvert]

Tout en sifflotant allègrement, suintante de bonne humeur, Shana passa l'arcade de l'immense porte principale de la Capitale du Royaume. Elle était réellement impressionnée par la magnifique architecture de la ville, ou du moins par ce qu'elle en voyait. Certes, elle avait été impressionnée par tout ce qu'elle avait vu durant son voyage jusqu'ici, mais la Capitale, c'était quelque chose d'autre ! Kyrian avait beau lui avoir fait partager de nombreuses heures de souvenirs, ce n'était rien comparer à ce que l'on pouvait voir de ses propres yeux.

Je n'en étais pas bien sure, mais j'étais prête à parier le contenu de ma bourse que j'avais l'air idiote, à regarder dans tous les sens. A moins que cette ville ai l'habitude des touristes ? Bof, ça m'aurait étonné, c'était la seule grande ville que cette terre fut capable de porter, alors tout le monde devait la connaître. Bah, même sans mes airs de gamine de campagne - ce que j'étais, d'une certaine façon -, je me serais probablement fait remarquer à cause de Lamielle. Je n'avais pas réussi à traverser le moindre petit village minable sans qu'elle attire tous les regards. Et quand c'était pas elle, c'était If. Pourquoi les gens s'étonnaient-ils donc tous qu'un corbeau m'accompagnent ? Ils avaient jamais vu de corbak de leur vie ou quoi ? Passe pour la faux, mais un piaf ? Bon, ok, If n'était pas à proprement parler un piaf normal, m'enfin les gens étaient pas sensés le savoir ! Bref.

Et d'avancer, ignorant les regards interloqués et se remplissant les yeux du décors. Et de s'arrêter quasiment devant chaque étalage pour en inspecter minutieusement le contenu avec un air enfantin, achetant un pomme par-ci, un rouleau de parchemin par-là, jamais bien cher si possible.

C'est pas croyable combien une bête pomme coûte cher ici ! Près du double de ce que j'avais pu payer au village Tolgun pour le même fruit Sur le coup, le gus a du comprendre que j'étais irritée vu qu'il m'a fait une réduction. Je faisais donc aussi peur, quand j'étais mécontente ? Quoi qu'il en soit, j'étais véritablement ébahie par tout ce qu'on pouvait trouver rien que sur l'avenue principale : il y avait à peu près tout ce que j'avais pu trouver dans les divers villages que j'avais traversé depuis mon départ du Manoir, en plus de bien d'autres articles. D'un coup, je comprenais pourquoi le Maître m'avait suggéré de commencer par la Capitale, quelques jours après mon départ. Je dois avouer que j'avais sursauté comme pas possible lorsqu'il avait parlé dans ma tête, comme si il avait été juste devant moi, alors que je dormais en plein milieu d'une plaine.

J'interrompais soudain mes réflexions en arrivant sur la grande place de la ville. Circulaire, une grande fontaine au milieu, pleins de gens, du bruit, de la vie. Un peu trop, même. J'avais décidément du mal à m'habituer au bruit qui régnait en ville. J'étais restée trop longtemps dans le calme de l'Enclave, et trop peu sortie sur Manoir. M'immobilisant, j'observai les gens vaquer à leurs occupations, crier à la qualité des produits de leur étalage, brailler un marchandage, rire avec leur famille et même, à deux occasions, j'aperçu des gardes patrouiller en vérifiant que leurs épées coulissaient bien dans leur fourreau. Tous ces gens vivaient, inconscient de bien des pans de l'histoire du lieu qu'ils foulaient.

Moi, je voyais. Devant mes yeux, alors qu'ils balayaient le lieu, des images se superposèrent, des souvenirs que m'avait montré mon Maître. En lieu et place de la fontaine actuelle, un énorme socle défoncé qui avait été une statue d'un roi. Il n'y avait personne, pas âme qui vive. Les bâtiments n'étaient que ruines, et tout était recouvert par une couche d'une neige étrangement légère et poudreuse. La neige tombait toujours, en léger flocons. Simultanément aux pas de Kyrian dans son souvenir, j'avançais de façon à contourner la statue - la fontaine. Le bruit de la vie qui m'entourait s'estompait de plus en plus tandis que je plongeais plus profondément dans le souvenir. Et que je LES revoyais. Les deux combattants ailés, les cheveux et les ailes blanches de l'un, noirs pour l'autre. Dos à dos, ailes entrecroisées, leurs sabres traversant chacun la poitrine de l'autre. La ressemblance totale de leur visage. Leur sourire, à la fois joyeux et las. Je voyais leurs lèvres bouger, mais je n'entendais pas ce qu'ils disaient. C'était la seule partie de ce souvenir que mon Maître avait censuré. Et enfin je voyais le guerrier aux ailes blanches tomber en avant, lentement, son sabre quittant la poitrine de l'autre pour le suivre. Il disparaissait alors dans un tourbillon de plumes avant d'avoir toucher le sol. Le deuxième combattant, celui aux ailes noires, aux longs cheveux de jais, lâchait alors avec un ricanement surpris :

-Ensembles ? Hé ! Tu peux toujours courir...

Avant de disparaître à son tour dans un nuage de plumes noires. Je revit mon Maître s'approcher avec une révérence qui m'étonnait toujours, attraper au vol une plume de chaque couleur et les observer un instant, avant de les fourrer à l'intérieur de sa cape. Puis il s'approchait de l'endroit où avaient disparus les deux combattants. Mon Maître ne m'avait jamais dit leur nom, il m'avait juste dit qu'ils étaient frères, à la fois liés et séparés par le sang et le destin. Il avait toujours un air étrange, lorsqu'il parlait d'eux, comme une sorte de nostalgie amusée. Je savais que le souvenir touchait à sa fin, en revoyant mon Maître tirer de la neige teintée de rouge deux sabres magnifiques, vierge de toute tâche de sang. La lame de l'un aussi blanche et pure que l'avaient été les ailes de son propriétaire, celle de l'autre d'un noir profond, teinté de reflets rougeoyants. Mon Maître étirait alors ses lèvres en un petit sourire et disait : "passez donc les reprendre, à l'occasion...", conformément à toute les fois où, lorsque je lui demandais pourquoi il les gardait, il me répondait avec son petit air énigmatique qu'il attendait que leur propriétaire revienne les chercher.

Je fus très brusquement tiré de mes souvenirs par une voix qui m'interpellait, dans le présent qui reprit d'un coup toute sa substance. La première chose dont je pris conscience en revenant au présent, ce fut d'être encerclée par des hommes en arme. Quatre. Ils me dépassaient tous de deux bonnes têtes, et portaient des uniformes de soldats. La garde de la ville. Flûte ! Qu'est-ce qu'ils me voulaient ?

-Plaît-il ? Lâchai-je un peu plus sèchement que je le souhaitais. Deux d'entre eux se lancèrent un regard dont je ne comprit pas la signification, avant qu'un troisième ne s'exprimât.
-Il va bientôt faire nuit, mademoiselle, dit-il avec une politesse un peu gênée. Il y a un couvre-feu, la nuit, vous l'ignoriez ?
-Ah, répondis-je bêtement, un peu douchée. Moi qui pensais qu'ils allaient me chercher des ennuis. D'autant que je ne m'étais pas du tout attendue à rester aussi longtemps de la souvenir. J'étais arrivée dans la ville en milieu d'après-midi, bon dieu ! Et bien... Euh... C'est à dire que c'est la première fois que je mets les pieds dans cette ville, donc... Articulais-je laborieusement. Le garde qui avait parlé eu le bon goût de m'épargner un surplus de ridicule en enchaînant.
-Je comprend. Le couvre-feu interdit toute sortie de nuit, à l'exception du strict nécessaire. Il prend effet de la tombée de la nuit au levé de jour, en toutes saison. Aussi, il serait souhaitables que vous trouviez un endroit où loger... Avez-vous des proches, ici, si je puis me permettre ?

Un vrai gentleman, songeais-je, amusée par la galanterie de l'homme, tout en reprenant contenance. Au moins, la garde semblait plus axée sur le relationnel que lors de certains souvenirs de mon maître.

-Non, je suis venue en touriste, répondis-je. Si vous pouviez mon conseiller un établissement en particulier, je m'en remets à vous.

Les gardes affichèrent une mine surprise à ma dernière phrase. Sur, qu'ils devaient pas avoir l'habitude de ce genre de déclaration. Le galant se racla la gorge avant de répondre - mes avis qu'il avait du se faire des idées... et c'était l'unique but de ma demande, puisque je savais déjà où aller - si toutefois l'établissement auquel je pensais existait encore.

-Je ne puis vous conseiller mieux que l'auberge du Tonneau Pourpre, mais elle n'est pas à la portée de toutes les bourses. Le Poney Voyageur est plus modeste, et donc plus accessible, sans être mal famé...
-Hum... Je vais suivre votre conseil et aller jeter un œil au Poney Voyageur.
-Prenez cette rue -il me désigna l'une des nombreuses rues qui partaient de la grande place -, et tournez à droite dès que vous pourrez. L'auberge se tient dans la ruelle, vous ne pouvez pas la rater. C'est très calme.
-Serviable jusqu'au bout, n'est-ce pas ? lançais-je avec un sourire feint, mais que je savais convainquant. Je vous remercie, monseigneur soldat.

Et de m'en aller en sautillant à moitié vers la rue indiquée, laissant le pauvre garde à la merci des railleries amusées de ses congénères.

Pour ma part, je jubilais presque, jubilation partagée à l'étonnement de ne pas avoir reçu la moindre question par rapport à Lamielle. Sitôt hors de vue des soldats, je constatais à ma grande surprise que j'étais quasiment seule dans la rue. La nuit tombait, effectivement, mais il ferait encore jour pendant au moins vingt minutes. Rapides, les gens, ici. Tant mieux, voilà qui me facilitait la tâche. Sifflant rapidement, je n'eus que quelques secondes à attendre avant que If ne vienne se percher sur mon épaule avec un froissement de plumes.

-Amène moi à l'auberge du Tonneau Pourpre. Tu sais où c'est, hein ?

Aussitôt, l'oiseau s'envola, et je le suivi à travers les rues, courant à moitié. De son point de vue aérien, If n'eut aucun mal à me diriger pour éviter toute rencontre. De fait, lorsque la nuit tomba pour de bon et que la lune commença à éclairer faiblement les bâtiments, je me retrouvais sans encombres devant la haute bâtisse luxueuse du Tonneau Pourpre. Avec un grand sourire de remerciement à l'oiseau qui vint se percher sur mon épaule, près de mon sac, je rentrais.

Je fut accueillie par une bouffée de chaleur. Puis l'aubergiste, étonnamment vieux et tout ratatiné, m'offrit un sourire d'une surprenante vigueur. Il lui manquait des dents, et je ne détectait aucune chaleur dans ce sourire. Commercial. Il n'avait visiblement pas beaucoup de clients, ces derniers temps... Je l'observait attentivement tandis qu'il venait vers moi. Il avait beau avoir beaucoup vieillit, je parvint toutefois à retrouver des ressemblances avec l'homme dans la force de l'âge que m'avait montré mon Maître dans ses souvenirs, lorsqu'il m'avait suggéré d'aller voir ici et m'avait expliqué pourquoi. Pas de doute, fini-je par conclure lorsque le petit vieux parvint à quelques mètres de moi en se frottant les mains avec satisfaction : il s'agissait bien de même aubergiste que celui que mon Maître connaissait. Tant mieux.

-bonjour, que puis-je pour vous ? Me demanda l'aubergiste. Sa voix était à peine plus qu'un souffle, mais la phrase ainsi que les intonations étaient exactement les mêmes que dans le souvenir. Visiblement, celui-la ne dérogeait jamais à sa routine. Tant mieux, encore une fois.
-Je souhaiterais une chambre, répondis-je avec un grand sourire.
-Certainement, certainement. A quel nom ?
-Ilyasvel.

Le voir blêmir fut un plaisir. Histoire d'enfoncer un peu le clou, j'ajoutais :

-Shana Ilyasvel, fille de Kyrian Ilyasvel. Vous vous connaissez, je crois...

Le visage de l'aubergiste passa à travers tout un spectre de couleurs - bleu, vert, rouge, violacé - avant de se fixer à nouveau sur un blanc pâle et légèrement fiévreux. Certes, je n'étais à proprement parler la "fille" de mon Maître, mais ça, le vieil homme n'était pas obligé de le savoir, n'est-ce pas ? Lancée comme je l'étais, je décidais de clouer définitivement, et pris un air enfantin :

-Combien coûtera la chambre ? C'est mon père qui paye.

Et paf. Il devint encore plus blanc qu'il ne l'était déjà - je ne savais même pas cela possible.

-C'est... C'est gratuit, pour vous, bien sur ! Répondit piteusement l'aubergiste avec une piètre tentative de sourire entraînant. J'ai bien connu votre père, encore que j'ignorai qu'il ai eu une fille... Ma maison est grande ouverte à la famille Ilyasvel, entrez donc, faites comme chez vous...

Son ton mielleux ne me trompa pas sur ses pensées. J'étais sans conteste la plus mauvaise surprise de sa dernière décennie. Ses manières à l'égard du nom d'Ilyasvel ne me plurent pas plus qu'à mon Maître : excessivement serviable, craintif, presque lèche-botte. Irritant. N'empêche, si je ne faisait pas attention, je serais bien capable d'en faire un esclave pour de bon. Tentant.

D'un pas assuré - mon Maître m'avait montré un aperçu de l'intérieur de l'auberge, la veille de mon entrée dans la ville -, je montais une volée de marche, et m'arrêtais une fois dans le long couloir du premier étage, attendant que les jambes de l'aubergiste, bien moins musculeuses qu'avant, me rejoignent. Quel âge pouvait donc avoir cet homme, maintenant ? Mon Maître l'avait connu dans la force de l'âge, il y a près de quatre-vingt ans. Il devait avoir la centaine, aujourd'hui ! Et il tenait encore boutique ! Impressionnant.

-Quelle chambre me recommandez-vous ? demandais-je avec une affabilité certaine. Il faut dire que je dormais pour la première fois dans une auberge, et cette perspective m'enveloppait d'une excitation que mon Maître aurait probablement qualifié "d'infantile". Peuh !
-Et bien... répondit le vieil homme en mesurant ses propos, que diriez-vous de la troisième à gauche ? Votre père l'estimait être la meilleure de mon modeste établissement.

J'acquiesçais sans rien ajouter, et me dirigea d'un pas sur vers la chambre en question. Une fois à l'intérieur, la première chose que je remarquais fut le feu qui ronflait dans la cheminée, éclairant la chambre de sa couleur cuivrée. Spacieuse, elle égalait en dimension la chambre que j'occupais au Manoir Ilyasvel - c'est dire ! Un grand lit dont le côté confortable ne laissait pas de doute trônait juste en face de la cheminée, séparé de celle-ci par une table basse entouré de canapés et de fauteuils luxueux. Les deux grandes fenêtres de la chambres donnaient sur un parc éclairé par la lune, et deux grands rideaux pouvaient être tirés devant. Sous l'une des deux fenêtres, un bureau en bois massif et une chaise du même matériaux. Le parquet au sol était recouvert d'une surprenant et épaisse moquette qui absorbait et conservait efficacement la chaleur. Bref, on ne se serait pas cru dans une chambre d'auberge.

J'étais sciée, je dois bien l'avouer. Je ne m'étais pas attendu à cela. Dans les souvenirs de mon maître, il n'y avait pas de moquette, pas de table basse et de canapés, le lit n'était pas aussi grand, la pièce n'était pas aussi chaude - bien qu'elle fut déjà luxueuse à souhait. Dans le mur de gauche, à l'opposé de la cheminée, une porte ouverte laissait même voir une baignoire !!! Je n'en revenais pas.

-Vous entretenez cela tout seul...? Fini-je par articuler, tentant de ne pas laisser percevoir ma surprise dans ma voix - ce qui ne devait guère être concluant.
-Mon fils cadet et ma fille aident, répondit le petit vieux avec une touche de fierté dans la voix. Je ne m'occupe plus que de la gestion. Sur ce, je vais vous laisser vous installer. Si vous avez besoin de quoi que ce soit...

En d'autre terme, il ne désirait rien tant que se débarrasser de ma compagnie, au moins pour un temps. Soit, cela m'allait aussi. En moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire, il avait disparu dans le couloir, me laissant seule. Agréablement seule. Seule exception à ma solitude, If, qui s'envola de mon épaule pour aller se poser sur le bureau. Apparemment, c'était une habitude bien rodée, théorie appuyée par le fait que l'aubergiste ne n'était aucunement étonné de la présence de l'animal, ni n'avait rouspété. D'ailleurs, c'était peut-être grâce à If, si le vieil homme avait cru sans discuter à mon pseudo lien de parenté avec le "grand Kyrian Ilyasvel".

Pour ma part, j'étais fatiguée. Épuisée, même. Me débarrassant de mon sac, je m'écroulais toute habillée sur le lit et sombrais. Je fut réveillée par des coups polis donnés à la porte. C'était le diner. La femme qui entra était mince, menue, avec une expression calme et posée, polie, sur le visage. Probablement la fille que l'aubergiste avait mentionné plus tôt. Dès qu'elle fut partie, j'engloutis le repas - j'étais affamée, et tout était très bon. Il faudrait que je pense à féliciter le cuisinier. Puis je me déshabillait et me glissait cette fois dans les épaisses couvertures du lit, agréablement chaudes. Déjà à moitié comateuse, je portais ma main à la plume noire de mon pendentif et marmonnais un "merci" dont je doutais de la clarté.

-De rien, me répondit Sa voix un tantinet moqueuse.

Tu parles, je dormais déjà.

[Topic ouvert à qui veut ! Le lendemain, Shana vadrouille dans la ville sans but précis, elle visite. Fera-t-elle une rencontre qui changera sa destinée ? (dixit les livres dont VOUS êtes le héros XD)]

Un vent froid soufflait cette nuit-là, charriant avec lui une odeur qui changea autrefois la face du monde ; l’odeur du sang. Un crime avait été commis, encore une fois. La présence de Veyne n’y changea rien.

Des crimes nocturnes se répondaient de plus en plus à travers la capitale. Certains témoignages affirmèrent que le tueur n’était autre qu’une machine déréglée. La veille de ce jour si sinistre, Veyne lut une commission dans une auberge, annonçant qu’une prime serait versée au premier aventurier assez puissant pour renverser la machine. Voilà pourquoi Veyne était là, en cette nuit si glaciale.
Mais il suffit d’une minute d’inattention pour qu’une personne perde la vie, sous le nez de Veyne, sans que celui-ci ne fasse quoi que ce soit. Mais au moins, l’objectif était fixé. C’était effectivement une machine, celle-ci semblait avoir été fabriquée par Zeroth, ce qui rendait la tâche encore plus difficile.

Les trombes d’eau avaient terré les habitants dans leur foyer, et coupaient court aux chants des insectes. En bref, la capitale n’était plus ce qu’elle était. Ce manque d’ambiance fit résonner le cri de la victime à travers toute la ville, mais pourtant, personne n’ouvrit la fenêtre pour voir ce qui se passait. On n’entendait plus que la pluie battante sur ses propres flaques.
Veyne se mouvait pourtant facilement dans ce décor orageux, avançant lentement en direction de l’auberge du tonneau pourpre, comme à son habitude. En cours de route, il méditait sur ce qui lui était arrivé…

En quelques minutes, il finit par arriver devant la grande bâtisse du tonneau pourpre. A peine la porte franchie que Veyne aborda le vieux réceptionniste, de regard meurtri, et la voix limite irritée.

La chambre habituelle, et vite, je suis fatigué.

Le réceptionniste le regarda désespérément. Après quelques secondes d’hésitation, visibles sur l’expression de son visage, il annonça à Veyne qu’il lui serait impossible de prendre cette chambre pour la nuit. Elle semblait déjà être occupée par une autre personne…
Veyne aurait en tant normal pris une autre chambre. Mais cette nuit là, il était de très, très, très mauvaise humeur. Il lança au réceptionniste un regard froid…

Si je n’ai pas ma chambre dans dix minutes, vous pourrez dire à dieu à cette auberge.

Ne sachant quoi répondre à une menace d’une telle envergure, le vieux pépère sillonna les escaliers d’une vitesse étonnante, vue son âge. Dans quelques instants, la personne qui occupe la chambre aura un réveil très perturbé…

Cela faisait déjà un bon moment qu’Akira n’avait pas revu cette gigantesque porte qui était celle de l’entrée de la Capitale du Misanris. Elle ne lui paraissait plus aussi imposante que la dernière fois qu’il l’avait franchie lorsqu’il quittait alors la capitale pour s’entrainer. Deux gardes étaient postés de part et d’autre de celle-ci. Akira ne pu s’empêcher d’avoir un léger pincement au cœur au moment de franchir cette porte, ce même pincement qu’il avait eu lorsqu’il l’avait passé pour quitter la ville. Après l’avoir traversé, il se rendit compte qu’étrangement, rien n’avait changé là-bas.
Il était tard et il pleuvait à torrent. Akira qui détestait la pluie s’empressa donc de rejoindre l’auberge la plus proche. Il n’affectionnait pas spécialement l'auberge du ''Tonneau Pourpre'' mais elle n’était qu’a quelques mètres de là. Il s’y rendit donc et s’étonna de voir que la porte de celle-ci était encore ouverte à une heure pareille. Un homme de grande taille se trouvait là, debout, immobile tandis que le réceptionniste détalait les marches des escaliers en face de lui deux-par-deux avec une expression de terreur sur son visage. Cet inconnu devait surement en être la cause. Cette homme justement, se retourna vers Akira et lui adressa un regard des plus froids. Akira s’avança dans l’entrée et retira sa veste qu’il déposa soigneusement près du chauffage. L’autre n’avait cessé de le suivre du regard pendant tout ce temps là.
-Je peux savoir ce que tu me veux ? dit Akira en se retournant vers l’inconnu qui le fixait toujours.
Veyne s’apprêtait à lui répondre quand tout a coup des bruits se firent entendre dans les escaliers. Visiblement quelqu’un approchait . . .

Dans le silence glacial qui régnait la nuit, on put entendre des bruits de pas, plusieurs hommes se dirigeaient en effet vers la Grande Place où se produisaient des meurtres perpétués par une mystérieuse machine, emblème d'une technologie misanrisienne récente qui n'appartient pourtant plus à ce fier continent. La milice n'était certainement pas de taille, ou peut-être avaient-ils tout simplement eu peur? Toujours est-il qu'il préférait faire semblant de rien et éviter de se retrouver en face à face avec ce monstre mécanique. Celui-ci semblait agir d'une manière commandée, il tuait ceux qu'il détectait la nuit et disparaissait le jour... Le seul moment propice pour le détruire était donc durant cette période nocturne.

Ainsi, les bruits de pas firent bientôt place aux silhouettes de ceux à qui ils appartenaient, un rayon de lune discret révéla leur identité, on aurait pensé à un petit corps d'élite équipé d'armures solides et souples mais aussi gracieuses et ne masquant pas un statut élevé dans leur profession, ils étaient guidés par un fier jeune homme, à la chevelure dorée et aux yeux d'un bleu étincelant, ses habits dégageaient un air de noblesse. Il s'agissait du Prince Halkiryu, celui-ci, ayant eu vent des actes méprisants qui se passaient en ville, crut bon de venir s'en occuper lui-même avec une élite privée des meilleurs combattants. Le groupe se sépara et tous patrouillaient autour de la place, Halkiryu quant à lui était tout de même escorté de deux guerriers, assurant sa protection, celui-ci n'ayant pas encore appris de magie, ils étaient vraiment nécessaires pour sa survie, malgré son intelligence, le danger était bien présent et aucun guerrier d'élite n'aurait pris le risque de le laisser vagabonder seul... Lorsque le groupe d'Halkiryu passa devant l'auberge du tonneau pourpre, il ne put s'empêcher d'y jeter un oeil, laisser la porte ouverte ainsi, les chandelles allumées - les nouveaux appareils comme les lampes étaient encore trop chers et étaient plutôt réservés à un public vraiment riche - deux hommes se regardaient, et un troisième personnage arriva par les escaliers, suivi du barman, à l'air effrayé. Rien de bien affolant donc. Ils continuèrent encore sur quelques mètres, jusqu'à ce qu'une mélopée sombre les fit se retourner.

C'était la machine, sa démarche était lente et bruyante, ses articulations rouillées émettaient des bruits des plus incongrus, elle n'était de ce fait pas toute jeune... C'était un modèle qui pouvait se déplacer seul, sans pilote, elle possédait donc un oeil rougeâtre au milieu de ce que l'on pourrait appeler cockpit servant sans doute de détecteur de possesseur de magie. Les pieds étaient équipés de roues, mais marcher simplement ne lui était pas impossible. Les humains étaient sur leur garde, attendant que la machine porte le premier coup, celle-ci ne tarda pas à répondre à leurs attentes, une lumière blafarde jaillit de son oeil qui cracha soudainement un rayon embrasé rapidement paré par l'un des deux gardes, maître dans la magie de l'eau. Le second tenta de l'attaquer à l'épée, dont il renforça le tranchant grâce à la magie de la force, mais il fut bloqué par une barrière invisible recouvrant l'armure, il recula alors de quelques pas, étonné. Halkiryu quant à lui appela les autres membres de son escorte en renfort... La nuit serait sans doute bien agitée...

[dsl du retard, mon ordi refuse obstinément de m'ouvrir la moindre page du forum depuis quej 'ai lâché le hrp >.< Je post sur l'ordi de Satsu pour palier au problème... si c'est pas triste, ça, des ordis qui se mettent en grève... T.T]

-S'il vous plait, Mademoiselle... Mademoiselle Ilyasvel...

ceci accompagné de petits coups répétés sur la porte. Tu parles d'un réveil. Le premier truc que je constatais en me réveillant, c'était que les volets et les rideaux ne laissaient filtrer aucune lumière. Toujours nuit. On m'avait donc réveillé en pleine nuit. Même pas le lendemain matin, nan, en pleine nuit. Y avait-il donc des têtes si peu attachées à leur place sur leur cou ?

Un peu péniblement, je me levais sur un coude et, d'une légère impulsion de magie, je fis apparaître une petite flamme de paume qui éclaira la chambre. Je me rhabillais en quelques gestes; If venant rapidement se poser sur mon épaule, et je placais Lanielle dans mon dos. Y avait des chances pour qu'elle serve, au moins sur le plan psychologique. Puis je m'approchais de la porte, tournais la poignée et ouvris. Le vieux tenancier était derrière, l'air passable inquiet... Il avait de quoi, je pense, mais bon. Je n'avais pas l'air d'être la principale source de son inquiétude. Plutot la deuxième.

-Puis-je savoir ce qui vou pousse à prendre le risque de me réveiller en pleine nuit ? Demandais-je avec un grand sourire.
-C'est à dire que... S'il vous plaît ne le prenez pas mal, je vous en supplie, mais j'ai... un client habitué à avoir cette chambre, il ne supporte que celle-ci. Et il est en bas, menacant de faire sombrer mon auberge dans les flammes si il n'a pas sa chambre... Vous êtes une cliente de marque, Mademoiselle, mais il est bien capable de détruire l'auberge, et alors vous n'auriez plus de chambre du tout... Comprenez ma position...

Je coupais court à ses geignissement en posant une main sur son épaule et en le dépassant. Prenant la direction du hall d'entrée, il ne me fallu que quelques secondes pour descendre l'escalier. Et pour me retrouver devant deux gus aux airs un peu étranges. Il ne me fut pas compliqué de deviner qui était l'opportun ayant causé mon réveil prématuré : c'était celui appuyé au comptoir, qui regardait en coin l'autre type qui semblait ne pas apprécier ce regard. Aussi, j'ignorait royalement l'autre gus pour me tourner vers l'agitateur.

-Bien le bonsoir ! Lançais-je avec entrain. Ou la Bonne Nuit, selon l'heure à laquelle on m'a réveillé... L'aubergiste m'a expliqué pourquoi il m'avait tiré du lit. Et vous savez quoi ? Vous auriez été courtois que je vous aurait laissé la chambre. Mais maintenant, vous pouvez vous gratter.

Et de dire ça comme j'aurais dis la météo, avec un petit sourire poli. Tout en tirant Lanielle de mon dos et d'en abattre le pommeau au sol, avant de m'appuyer dessus, fixant l'autre droit dans les yeux.

-Et on se PRESENTE en face d'une dame. Je suis Shana Ilyasvel, fille de Kyrian Ilyasvel, sans qui cette auberge ne serait plus debout depuis un petit siècle et sans qui vous n'auriez pas fvotre douillette petite chambre dont j'aurais aimé profiter plus longtemps.

C'était très théâtral, et alors ? C'est lui qui était en tort de toute façon.a En tout cas, je tenais une dose de mana prête pour invoquer mon premier esprit du combat, juste au cas où...

Veyne fut agréablement surpris par le fait que la personne qui se tenait devant lui était une femme. Il était d’habitudes très galant avec la gente féminine, et ce même lorsqu’il était en colère.

Le silence régna quelques instants suite aux mots prononcés par la jeune femme. Veyne, n’ayant pas oublié le jeune homme étrangement vêtu de tout à l’heure, se retourna et le regarda une dernière fois, avant de se décider à répondre aux attentes :

Veyne Sinistra. Et après une marge de quelques secondes, il reprit en se donnant un air narquois : Fils de Kyomu, sans qui ce continent ne serait plus en plein envol depuis un petit siècle, et sans qui vous n’auriez pas eu l’opportunité de voir le monde.

Il reposa ses deux coudes sur le comptoir, juste derrière lui, sans pour autant baisser sa garde. Il pouvait flairer le danger, et bien qu’il ait été assez incorrect, il sentait que l’Ilyasvel ne porterait pas de premier coup. Le deuxième homme, lui par contre, semblait un peu moins rassurant ; il était là, insoucieux de leurs dires, peut être lui semblaient-ils insignifiants. Son visage n’affichait aucune expression, principalement car il semblait détendu, malgré l’ambiance un tantinet électrique.

L’aubergiste ne manqua pas de se faire remarquer, tentant de se cacher derrière Shana, mais en vain ; la silhouette de la jeune femme était si svelte qu’elle ne pouvait voiler la corpulence du vieil homme. Ce dernier regardait désespérément Sinistra, comme pour le supplier d’un simple regard d’épargner ce lieu.

*Tout ce que je voulais, c’était rejoindre mon petit lit douillet, après une dure journée de travail. Mais au lieu de ça, je me retrouve dans une sale situation… Une beauté se dresse devant moi, et au lieu de la draguer, je la nargue. Et en plus de ça, y a ce gamin qui n’a pas l’air de trop m’apprécier…*

Alors qu’il méditait tranquillement, un évènement l’arracha à ses pensées. Un pressentiment, un pressentiment inquiétant… En l’espace d’une seconde, Veyne scanna la salle d’un regard vif, remarquant que la crainte se gagnait du visage de Shana et de l’autre gars. Il était tellement intéressé par la situation qu’il manqua de remarquer la présence d’un blond bec à quelques mètres de l’entrée, accompagné de deux primates qui semblaient faire partie de l’élite royale.

Comme d’un réflexe, toutes les personnes présentes changèrent d’emplacement, et en vitesse. Après ça, les tympans de Veyne furent déchirés par un bruit assourdissant, évoquant le bruit que fait une bête meurtrie…

Une lumière aveuglante vint dépouiller Veyne de sa vision, durant quelques instants du moins. Lorsqu’il ouvra ses yeux, il vit qu’une petite partie de l’auberge était déjà partie en fumée. Il retourna son regard vers Shana, qui avait apparemment eu le temps de mettre l’aubergiste en sécurité. Le garçon de tantôt n’eut même pas besoin de se déplacer, l’attaque n’était pas dirigée vers sa direction. Compte au blondinet et à ses deux gorilles, ils semblaient s’être déjà mis hors de portée.

L’ennemi était une imposante machine, donnant l’impression qu’elle était vieille de plusieurs dizaines d’années. Il lui suffisait d’un pas pour traverser cinq mètres environs (Elle ne fait pas de la country pour autant x)). Elle correspondait aux descriptions des annonces répondues un peu partout dans la capitale ; Il fallait impérativement la capturer.

Alors que Veyne réfléchissait à un plan d’action, le petit blond s’avança, et prononça d’une voix calme et basse, mais pourtant entendue de tous malgré les bruits émis par la machine :

Modèle LW-2, il a l’air vieux, je ne pense pas qu’il puisse prendre l’envol.

La couleur de ses yeux était sans doute ce qui poussait Veyne à le regarder avec tant d’intérêt. Il était beau, et ses traits étaient agréables à voir. Ca changeait des barbares qu’on trouvait sur le reste du Misanris. Ses vêtements évoquaient ceux d’un Noble, c’en était un, sans aucun doute. La présence des deux armoires habillées en noir suffisait pour ôter le doute…

Tout le monde observait chacun des mouvements de la machine, on sait jamais quand un danger pouvait se présenter ; lorsque soudain, une présence extérieure se fit sentir…

Shikei arriva calmement par derrière la bête, la clope au bec, il dépassa la machine pour finalement se retrouver face a quatres combattants -dont une fille-, un vieux, et deux moches. Surpris de s'être retrouvé dans une situation aussi comique, il se mit entre la machine qui ne semblait pas bouger et les combattants. Ayant fini sa cigarette, il la jeta sur le blondinet bourge, parce que c'était le plus proche. puis dit d'un ton plutôt jovial qui contrastait avec son regard antipathique:

-Ya pas un gars qui a une cigarette pour moi ? J'en ai vraiment plus. ça serait sympa, merci d'avance.

L'individu insista sur le "Merci d'avance", pour bien mettre l'apostrophe sur le fait qu'il avait BESOIN d'une cigarette. Personne ne réagit... Sauf le blondinet ayant pris un air colérique plus accentué qu'avant, probablement a cause du jet de mégot sur son visage. Cette réaction fit eclater de rire Shikei, ce n'était pas un rire moqueur, plutot un rire amical... Mais son histérie fut immédiatement coupée par une sorte de rayon laser sortant de "l'oeil" de la machine qui manqua de le couper en deux. Décidement, la situation devenait de plus en plus comique.

Shikei prit ses distances, se posa a coté d'un des guerriers, celui au regard plutot sombre, et adopta une position de combat. Puis après quelque secondes de réfléxion il se dit que faire le beau devant la fille serait déjà bien plus utile. De toute façon les positions combatives lui donnaient plus l'air d'un idiot qu'autre chose. Il quitta alors son poste pour retourner un peu plus en arrière et s'adosser au compoir de l'auberge juste a coté de la demoiselle, les bras croisés, l'air "cool". Il ne manquait plus qu'une phrase mettant en valeur ses attributs... Mais le "Rayon laser" de la machine frappa encore une fois pour contrecarer les plans de Shikei... Satanés poseurs !

Après une esquive aussi éfficasse que douteuse -Se jeter a plat ventre derrière le comptoir- Shikei se releva avec style, pour compenser, un truc dans la lignée des "Et hop que j'te fais la vague avec mon corps et que je t'attérris sur mes deux pattes". Il lança un regard sombre au gérant de l'Auberge, qui avait plutôt l'air dépassé par les évenements, et dit d'un ton hostile et inquiètant

-Vos Toilettes ont un caractère un tantinet violent, je n'aime pas ça.

Son flingue a la main depuit un bon bout de temps, il le pointa sur la machine. Plus particulièrement sur le point rouge inmanquable en plein millieu de sa "tête", comparable a un bouton d'acnée posé astucieusement sur le bout du nez d'une petite adoléscente prépubère.

Il tira un coup, deux coup, trois coup... Avant de se rendre compte qu'il aurait pu économiser deux balles car ce truc avait un bouclier magique... Figé voire desespéré par son manque de style face a la demoiselle, Shikei se mit a rougir, "merde, encore raté". Il se rattrapa par une phrase passe partout du genre héros qui va sauver le monde.

-Tss un bouclier magique ! Si c'est ça je vais devoir employer les grands moyens...

Magnifique subterfuge. La fille allait probablement n'y voir que du feu. Le fumeur sortit son sabre, excessivement moche et usagé. Il jeta le fourreau quasiment en miettes par terre et alla rejoindre les combattants.

-Bon bande de flemmards, si vous m'aidez pas ça risque de mal finir... Pour vous je veux dire, hein !

(Flash back descriptif)
Soudain, la machine s'emballa et décocha bon nombres de laser, la plupart contrés ou esquivés par les trois Misanrisiens, malheureusement, un d'eux toucha une auberge, la même que celle où Halkiryu avait jeté un oeil... Heureusement seul un mur fut détruit, les personnes à l'intérieur semblaient avoir pu éviter de se faire toucher. Mais les complications ne faisaient peut-être que commencer... Quatre personne sortirent de l'auberge comme par réflexe, pour voir ce qui se passait, Halkiryu reconnut deux d'entre elles, ils les avaient vu tout à l'heure. Au vu de leurs vêtements, ils avaient l'air de savoir se battre, une bonne chose, bien qu'il aurait préféré ne pas y impliquer des civils. Comme pour informer les nouveaux arrivants, il s'avança et annonça d'un ton calme.

Modèle LW-2, il a l’air vieux, je ne pense pas qu’il puisse prendre l’envol.

Mais il fut vite coupé dans sa phrase par un bras mécanique qui s'allongea soudainement pour se fracasser contre l'épée que venait de sortir Halkiryu. Le choc entre les deux métaux provoqua un bruit assourdissant, le prince peinait à résister à la force encore opérationnelle de la machine, mais l'un de ses guerriers dégagea le bras d'une boule de feu. Celui-ci ayant dû sortir du rayon de la barrière subit quelques dégâts, mais n'était pas encore détruit, la 0-Armor était sans doute chargée en magie de métal ou de force pour renforcer ainsi sa constitution. Pendant ce temps, un nouveau personnage apparut d'une ruelle ténébreuse, il ne se présenta même pas, et ne semblait pas vraiment se rendre compte de la situation dans laquelle il était, un ivrogne? De plus, ses habits étaient peu communs à ceux que l'on pourrait voir portés sur le dos d'un homme errant à cette heure de la nuit dans la ville... Halkiryu n'eut pas le temps de comprendre qui il était qu'il lui lança un mégot à la figure. Ce qui le rendit quelque peu nerveux, mais ce n'était pas le fait qu'on lui ait manqué de respect qui le mettait en colère. Non, il était en colère pour deux autres raisons, tout d'abord, un autre civil, celui-ci bien qu'armé ne semblait pas être en état de se battre correctement, et de plus, c'était pour ça qu'il voulait rétablir l'ordre? Pour une personne capable de lancer un mégot sur quelqu'un sans la moindre gêne, c'était pour ce genre de peuple qu'Halkiryu était décidé à combattre jusqu'à la mort et à renverser Sired?

Ces questions disparurent vite de son esprit lorsque le LW-2 retourna sa tête et pointa son laser sur le nouveau personnage, l'homme l'esquiva de peu puis, se lança dans un combat qui le rendit plus ridicule qu'autre chose. Il prouva néanmoins qu'il pouvait être utile, lorsqu'il tira au revolver, les balles cognèrent bien sûr le champ magnétique mais elles partaient néanmoins droit sur l'oeil rougeâtre. Une visée aussi bonne n'est pas celle d'un poivrot et n'est pas à sous-estimer, le groupe le laissa donc se joindre à eux. Il laissa échapper une phrase dont on se serait bien passé ici, lui donnant de l'importance, puis se mit en position de combat... D'une voix calme, le prince leur dit alors:

Ecoutez-moi, si vous savez vous battre, utilisez armes ou magies sur ce robot, bien qu'il ait une armure, il ne peut gérer des attaques simultanées, de plus la barrière ne durera pas éternellement, au mieux il faudra juste gagner du temps, d'autres troupes d'élites arriveront bientôt.

N'attendant même pas de voir qui accepterait de lui obéir et qui ne le ferait pas, il sortit lui aussi un flingue, semblant bien plus puissant que celui que possédait le fumeur, et surtout plus nouveau. Il se prépara, observa la machine avec un sang froid, cherchant l'endroit le plus approprié où tirer et appuya sur la détente. Une onde de choc se produisit alors devant le pistolet, Halkiryu plia le coude tout en relevant son bras, comme poussé par le tir. Durant cet instant, l'onde souffla l'air vers le groupe, quant à la balle, si l'on ralentissait l'action, on pouvait voir des déformations majeures dues à la vitesse de sa projection, elle tournait aussi, rendant l'impact encore plus puissant. Lorsqu'elle heurta le bouclier de la machine, celle-ci dût reculer et s'agripper au sol. Ce n'était pas le moment de s'arrêter, Halkiryu continua alors à tirer, aidé en tout cas par ses gardes lançant des sorts pour affaiblir la barrière. Il ne prêtait de ce fait pas attention aux autres et restait concentré sur ce qu'il faisait. Il savait néanmoins que ce serait lorsque le bouclier lâcherait que la bataille serait la plus intense, le flux magique que l'armure devait garder en permanence serait redistribué dans le ZR-System et pourrait alors être utilisé pour décocher des attaques magiques bien plus puissantes que le rayon laser qu'elle utilisait depuis le début du combat. Le combat devra alors se jouer en un instant, il faudra l'achever d'un coup avant qu'elle ait le temps de charger ses attaques. C'est risqué mais il n'y a pas d'autres moyens. Quant aux renforts, c'était aussi très étrange qu'ils n'arrivent pas... Mais pas le temps de les appeler par téléphone...

*Flash Back*
Je me tenais encore immobile a regarder ce frimeur de descendent de Kyomu essayant de surenchérir sur les propos qu’avait tenu la p’tite gothique un peu plus tôt quand tout a coup un rayon de lumière traversa la pièce. Ilyasvel et moi avions eu le temps d’éviter ce dernier mais l’autre bourrique était resté complètement immobile. Une partie de l’auberge avait été réduite en cendres. Le prince Halkiryu que j’avais déjà vu à plusieurs reprises lorsque j’étais encore soldat approcha de l’auberge et dit :

-Modèle LW-2, il a l’air vieux, je ne pense pas qu’il puisse prendre l’envol.

C’était une façon comme une autre de nous demander de l’aide… Je prenais donc ma veste et sortais dehors tout en l’enfilant. Un autre homme arrivait une cigarette à la bouche, il jeta cette dernière au visage d’Halkiryu puis en demanda une autre. La réponse fut un rayon lumineux de la part de la boite de conserve qui failli le fendre en deux, il avança jusqu'à Veyne et se mit en position de combat qu’il quitta tout de suite pour aller draguer Ilyasvel. Il lui fallu un autre rayon pour qu’il se décide enfin à combattre sérieusement.
Il s’approcha et lança une phrase dont tout le monde aurait pu se passer. Veyne et le prince ne semblaient pas vraiment apprécier cet individu. Un petit silence eu lieu puis la voix du prince se fit entendre :

-Ecoutez-moi, si vous savez vous battre, utilisez armes ou magies sur ce robot, bien qu'il ait une armure, il ne peut gérer des attaques simultanées, de plus la barrière ne durera pas éternellement, au mieux il faudra juste gagner du temps, d'autres troupes d'élites arriveront bientôt.

-Ouai, mais je pense qu’ils arriveront après la fête... Je m’appéter à continuer ma phrase quand tout a coup la machine se rua sur moi et abatis son bras qui stoppa net sur le bouclier présent autour de moi. Les autres, bien que surprit eurent tout de même le reflexe d’attaquer.
Nos attaques combinées provoquèrent une légère fissure dans la barrière magique du robot.
Je bondis en arrière vers les autres qui semblaient attendre une explication quand a ce qui c’était passé…

-Les ’’Larmes d’Anima’’, une barrière magique de ma création qui repousse les attaques physiques

-Mais j’aimerais savoir, quand a tu lancé ce sort ?

-Depuis que tu m’as fait les yeux doux à mon entrée dans l’auberge…

La machine lança encore un rayon qui rendit la concentration à tout le monde, tous se préparèrent pour un nouvel assaut. Le bouclier de la créature ne résisterait plus très longtemps…

L'action venait de commencer, tandis que les combattants y mettaient du sien pour briser le bouclier du LW-2, Shikei observait chacuns de leurs mouvements. La carcasse était très peu agressive pour le moment, mais il faut toujours se méfier de l'eau calme. Le blond sortit un flingue, plus beau, plus puissant, plus mieux que celui de Shikei -mais bon on allait pas chipoter pour ça- puis se mit a fusiller la mécanique, ces balles faisaient plus d'effet que celles qui avaient été tirées juste avant, un peu comme si il essayait de narguer le fumeur. De plus le LW-2 n'était pas le seul a posseder un bouclier dans cette pièce, il y avait un autre gars que l'on pourrait classer dans la catégorie des "Potentiellement éfficasses".

Shikei se dirigea, sûr de lui, vers la machine. il mit sa lame en garde inversée et se posa bien en évidence devant l'aggresseur, Sabre dans la main droite, flingue dans la main gauche. La machine lanca encore un rayon laser sur Shikei, preuve concrete d'un manque de diversité d'attaque,. L'individu esquiva d'un bond assez géant pour se retrouver au niveau de la tête du LW-2, c'était le moment idéal, le bouclier n'allait plus tenir longtemps. Le fumeur se lança dans un petit enchainement au sabre bien élaboré pour ensuite prendre appui sur la bête histoire faire un salto arrière, puis reposa pied a terre en dérapant légérement sur le sol -Un dérapage "controlé", je veux dire- juste derrière le blond.

Il releva la tête, ses attaques au corps a corps s'était avérées éfficasses, une grosse fissure avait montré le bout de son nez sur le bouclier. Avant d'avoir eu le temps de se vanter de cet exploit, Shikei Passa son flingue par dessus l'épaule droite du blondinet, laissant le canon quasiment toucher l'oreille et la joue de celui-ci. Une grosse dose de mana commencait a recouvrir l'arme a feu, du mana rouge, éméttant une sorte de chaleur. L'individu appuya sur la gachêtte... La violence du coup de feu fut telle qu'elle fit souffler les cheveux et le vêtements de ce dernier, comme si il avait été pris dans un aggressif blizzard. La balle quand a elle, avait été orientée juste au niveau de la fissure, qu'elle percuta de plein fouet. Un gros bruit sourd comme celui d'un vitrail qu'on venait de briser; le bouclier était détruit. Le combat pouvait vraiment commencer.

Shikei retira son soufflant de l'épaule du blond et lui lança un sourire amical:

-Désolé si je t'ai fais mal aux tympans, l'ami !

Lamentable. Ces types étaient tous plus lamentables les uns que les autres. Nan mais sans déconner : entre le type qui prétend avoir la déscendance du méritte de "l'envol du Misanris" alors que le continent partait un peu plus en morceaux chaque jour depuis un demi-siècle, le type qui demande des clopes et joue son petit numéro, et l'autre jeunôt qui balance pas un mot jusqu'à prétendre avoir inventer une technique de bouclier, franchement, y en a pas un pour rattrapper l'autre dans cette troupe ! Et l'autre type blond et sa manière bien particulière de demander un coup de main...

Bon fallais reconnaître que la machine avait l'air coriace. Soit. Je pris ceci dit tout mon temps pour préparer mes sorts, mobilisant mon mana lentement et avec attention, en profitant pour observer une peu comment les gus se battaient. Et évitant les rayons lasers que la bestiole mécanique lançait occasionnellement, même si je n'étais généralement pas visée. De toute façon, tant que le bouclier de la machine était en place, mes sorts auraient une efficacité réduite, et invoquer un esprit du combat dans une affrontement déjà confus n'aurait pas servis à grand chose. Je dus avouer que le type en noir, avec ses yeux rouges, se rattrappa un peu de sa précédente et pitoyable apparition en achevant de briser le bouclier de la machine. J'avais enfin la possibilité de jouer mes cartes - hey, pas question de leur laisser toute la vedette !

Je prédisais que mes invocatiosn ne seraient guère utiles dans ce combat, puisque l'ennemi n'était qu'une machien sans âme. Mais la magie avait une efficacité connue contre cette mécanique, maintenant qu'elle n'était plus protégée. Je n'allais donc pas me priver, même si ma bibliothèque de sorts était encore limitée... Mobilisant la dose requise de mana, je tracais rapidement devant moi un petit cercle magique de ténèbres. Autant y aller franco d'entrée de jeu, et permettre de mettre fin à ce combat rapidement.

-Maîtres du ciel et d'en dessous de la Terre, esprits des ténèbres et de la mort, entendez mon appel.

En réponse à ma courte incantation, Le cercle de ténèbres s'aggrandi et se déplaça, s'étendant sur le sol autour de moi, se complexifia. C'était prêt.

-Voile de ténèbres...

Le sort fit aussitôt apparaître autour de la tête de la machine une sorte de brouillard noir, opaque, bouchant vue et capteurs. J'enchaînais aussitôt avec une flèche de ténèbres, visant la tête. Mon sort touché, attirant l'attention de la machine dans ma direction approxymative. Parfait. Je mobilisais dès lors la plus grande partie de mon mana restant pour tisser l'unique toile de sorcier que je connaissais. Les toiles de sorciers étaient d'un niveau bien au-dessus du premier arcane, les plus basiques s'apprenant dès le deuxième arcane minimum, mais mon Maître avait tenu dès le début de ma formation à ce que j'apprenne celle-ci. La Toile d'immobilisation.

-Ecartez-vous de son chemin ! Criais-je à la cantonnade. Je vais vous le servir sur un plateau d'argent !

Et de tracer dans l'air un nouveau cercle incantatoire, qui sembla aspirer la quasi-totalité du mana que j'avais en moi. La machine venait sur moi en balayant l'air de ses bras, aveugle n'ayant que l'indication de ma voix et de mon sort précédent. Pile ce que je cherchais. Ignorant le tournis que me pris soudain suite à la ponction énorme de mana, je tissais la toile autour du trou béant que le laser de la bestioles avait creusé dans le mur de l'auberge - j'avais bien fait de rester légèrement à l'intérieur. Aux yeux des autres, je devais être bêtement en train d'agiter le bras comme si je dessinais dans l'air avec de l'encre invisible, mais moi je perçevais parfaitement chaque trait sombre qui constitua rapidement la toile d'immobilisation. Je n'eu que le temps de bondir en arrière, If s'envolant de mon épaule avec un croassement, avant que la machine ne percute la toile. Il s'y embourba en un instant, et le piège se referma avec assurance. La Toile de sorcier s'enroula autour d'elle, et l'immobilisa aussi surement qu'une camisole de force en acier. Bloquée, la créature émit comme un grésillement frustré.

Pour ma part, je soufflais de soulagement. Il s'en était fallu de peu. Utilisant Lanielle comme support, je me redressais et m'exclamais :

-Cadeau !
-Shana, prend garde !

LA voix de mon Maître résonna dans ma tête sans aucun signe avant-coureur, et mon réflexe fut de me laisser tomber au sol - ce qui ne fut pas trop dur considérant mon état d'épuisement soudain. Réflexe salavateur : de la tête de la machine, toujours aveuglée par mes ombres, jaillit ce fichu rayon laser qui balaya le hall de l'auberge, passant au-dessus de ma tête là où je m'étais trouvée quelques seconde plus tôt. La salve fut bientôt suivie d'une deuxième, puis d'une troisième, la créature aveugle tirant aléatoirement en tous sens.

Désormais impuissante, je fus réduite à me trainer à couvert derrière le comptoir en ruines, usant de mes dernières traces de mana utilisables pour ériger entre moi et la machine un semblant de bouclier magique qui, avec un peu de chance, atténurait un peu un tir de laser bien placé.

-Finissez-en !!!

Ne me restait plus qu'à rester concentrée pour maintenir mes trois sorts en place...

L'œil unique de la machine clignota un instant, avant d'émettre une lueur rouge.
[BOUCLIER MAGIQUE BRISE, CODE ROUGE ENCLENCHE]
De la fumée noirâtre s'échappa de la coque, tandis que d'inquiétants grincements agitaient la carrosserie de la machine.
Toujours immobilisée, elle lança une nouvelle salve de rayons, inefficace étant donné sa cécité. La magicienne. Éliminer la magicienne.
Priorité absolue.
Une paire de silos à missiles émergea d'un coup de son dos, dans un grincement d'acier émoussé.
[TIR DROIT DEVANT]
Dans un grondement sourd et un brouillard de fumée brulantes et nocives, deux missiles fusèrent vers la cible.
Le premier pulvérisa le bouclier magique de la magicienne, l'envoyant bouler à terre dans une explosion assourdissante. Le deuxième pulvérisa la plancher, révélant la terre calcinée au-dessous. Des flammèches couraient le long des poutres de la battisse, menaçant de la faire s'effondrer à tout instant.
En même temps que l'invoqueuse eut le souffle coupé par l'explosion, ses sorts prirent fin, libérant la machine de l'emprise des ombres.
Sa vue libérée, ses membres libérés, son bouclier brisé, la machine entrait dans la phase rouge. Le mode extermination de toute créature vivante aux alentours.
Elle tira une nouvelle salve de missiles vers les combattants. Les explosions les soufflaient tour à tour sans leur permettre d'esquiver normalement..

D'un pas lourd, mais étonnamment rapide pour sa taille, elle se rapprocha dans une série de grincements du grand aux cheveux noirs. Son avant-bras émit le sifflement caractéristique d'une lame qui fend l'air, avant que celui de l'acier rencontrant l'acier ne se fasse entendre. La lame cachée au cœur se son bras métallique avait été bloquée par le jeune homme, qui devait mettre toute la force de ses bras pour contrer la force monstrueuse de la machine.
Son œil unique émit une lueur rouge dangereuse, tandis qu'une nouvelle série de roquettes s'apprêtait à être lancée.
Alors qu'un demi-cercle de combattants visiblement agacés se formait autour d'elle, c'est une nouvelle lame d'acier qui émergea en sifflant dans son autre bras.

Code rouge, Phase rouge… Ces quelques mots ne cessaient de résonner dans les rues environnantes. La machine semblait être entrée dans un cycle programmé, qui lui permettait de déployer de nouvelles armes et stratégies… L’équipe repartait à zéro, pour résumer.

Sans que personne n’ait eu le courage de l’avouer, le boot prenait l’avantage ; ses coups ne souffraient pas sous l’effet de la fatigue, contrairement aux combattants. Taille, estoc, parades, contre attaques, des mouvements éternellement répétitifs qui ne faisaient que faire gagner du temps à la bête mécanique.

Mais depuis le début du combat, Veyne ne participa point au massacre. Il préférait rester en retraite, analysant le moindre des mouvements du robot. Après cinq courtes minutes –qui lui parurent pourtant une éternité- il finit par enregistrer toutes ses attaques.
Ce robot maîtrisait deux types de magies ; Le métal et le feu. Le feu lui permettait de créer des rayons embrasés à partir d’un générateur se situant au centre de son globe oculaire. Et le métal lui permettait de créer ses munitions directement à l’intérieur des silos, il n’avait ainsi pas besoin d’un long chargement… C’est exactement la technique qu’utilise Veyne avec son Flingue. C’est exactement la technique qu’utilise Veyne avec son Flingue.

C’est en voyant le bouclier de Shana se faire embrocher que Veyne décida de commencer à se battre, et réellement. Et pour se faire, il commença par sortir son flingue de la main gauche, le pointant d’abord vers le sol, puis relevant légèrement la crosse. Suite à cela, il se mit à dégainer son épée de son fourreau, mais lentement, pendant que la machine se mit à charger vers sa direction, sans doute pour toucher Shana.

Elle approchait de plus en plus. Elle était toute proche… Elle était là. Si proche, que son image se reflétait sur la surface d’Oversoul. Alors qu’elle mettait son bras métallique en évidence, sûrement afin de dégager Veyne de sa route, celui-ci sortit enfin son épée…

Crève…

L’impact fût extrêmement violent, laissant croire que la maigre force de Veyne ait réussi à bloquer l’attaque. Lorsque les effets de la terrible onde de choc engendrée par la collision se dissipèrent, on pouvait apercevoir Veyne –toujours debout- tenant son épée de la main gauche, bloquant un énorme bras métallique. Un bras qui d’ailleurs avait l’air de s’être usé, résultat de la collision.

Première réaction du reste de l’équipe ; l’étonnement. Veyne, pour sa part, semblait être déçu, malgré les dégâts engendrés à la bête. Après une à deux secondes de réflexion, il s’expliqua d’une voix hésitante, entrecoupée d’halètements…

Je maîtrise le pouvoir du Métal, je peux donc déformer le métal à volonté. En d’autres termes, je peux déformer et bloquer cette sale bête… Seulement, elle est un peu trop puissante pour que je puisse l’écraser d’un coup…

Après quelques instants, le robot releva son bras, frappant aussitôt avec son deuxième. L’attaque fut moins violente que tout à l’heure, permettant à Veyne de bloquer plus facilement que la fois précédente. Suite à cela, il releva son Pistolet et visa en plein centre de l’œil rouge…

Un… Deux… Trois…

Trois coups. Cela créa une petite fissure sur la surface du globe. Et avant même que Veyne ne puisse se vanter de l’action précédente, le robot frappa fermement au sol, créant une autre puissante onde de choc qui ne manqua pas de projeter Veyne plusieurs mètres au loin…

[HRP- L’œil est fissuré, on va dire qu’il est affaibli à 10 %. ]

La magicienne avait réussi à gagner un peu de temps, malheureusement, la machine emballée ne laissa pas le temps aux combattants d'en profiter, celle-ci décocha en effet une multitude de lasers qui finirent par toucher la fille et annuler les sorts que celle-ci avait lancés. Le combat allait devenir de plus en plus dangereux, mais l'aide d'un des guerriers qui jusque là était resté stoïque allégea la charge qui reposait sur le groupe. Après un court affrontement entre le fumeur et le LW-2, l'homme fonça sur la machine et révéla ses capacités au fusil lui aussi. Ceci eut pour effet de toucher l'oeil de la machine et de l'affaiblir de par une fissure, tout en lui infligeant d'autres dégâts plus ou moins importants. Halkiryu devait agir vite, la machine était entré dans une phase rouge, elle devait être éliminée. Les modèles automatiques étant jusque là inconnus des forces armées, on ne pouvait pas définir quels systèmes y avaient été ajoutés en cas de problèmes graves...

De nouvelles armes étaient apparues et ils ne restaient que deux balles dans l'arme du prince, celles-ci étant d'une grande puissance, doivent être utilisée en dernier recours et ne sont pas à gâcher. Il décida alors de se battre à l'épée, la même que celle utilisée précédemment pour parer l'une des attaques de l'appareil. A première vue elle semblait simple, sans grande originalité, mais elle était faite d'un acier rare et très solide, plus que celles que l'on pouvait trouver habituellement dans le commerce. Il se lança donc dans la bataille, il frappa un coup de front et direct, rare pour lui qui préférait user de ruses plutôt que d'utiliser la force brute. Celui-ci fut bien sûr paré par un des bras mécaniques, d'une roulade, la 0A fit grincer le fer et se retrouva derrière le prince, elle ne manqua pas de lui décocher un rayon laser dans le dos. Halkiryu fut projeté et s'écroula, en crachant un peu de sang, son dos était brûlé mais déjà l'un des deux gardes lança un sort de soin, il fut rapidement arrêté par un missile, qui le mit hors service. Halkiryu se retourna pour voir et manqua encore de se faire trancher, heureusement l'autre garde se mit en travers de la route de la machine et tout en lui décochant un sort de foudre, il se prit de plein fouet la charge de celle-ci, mais le lancement des missiles étaient néanmoins arrêté, en effet la foudre avait détruit le lanceur. Mais ils ne pourront néanmoins plus se battre pour le moment...

Dans un réflexe, Halkiryu sortit son flingue et tira sur la machine encore une fois, ce qui eut pour effet de lui détruire le bras que l'homme avait déjà bien déformé grâce à sa maîtrise des métaux. L'explosion souffla Halkiryu qui put se remettre difficilement en lieu plus sûr, elle cassa aussi définitivement l'oeil de la machine, son système visuel ainsi que ses rayons étaient inutilisables. Désormais sans vision, la machine ne pouvait pas continuer à attaquer aveuglément comme tout à l'heure, ses armes étant en effet toutes détruites. A l'exception d'une. Le code noir débuta alors. Le cockpit s'ouvrit légèrement, et fit apparaître une sorte de fusil, celui-ci ne tirait pas des balles mais laissa échapper un gaz. Il ne semblait néanmoins pas toxique. La machine s’encra dans le sol et un compte à rebours débuta, plus aucun doute à présent, un système d’autodestruction venait d’être lancé, le gaz était sans doute inflammable, afin de faire un maximum de dégâts… Il restait tout au plus trois minutes avant l’explosion, il fallait l’éviter, en la détruisant avant qu’elle ne se détruise, le problème c’était ce gaz, Halkiryu, que l’explosion soit importante ou non, les flammes se propageraient de toutes manières. Le prince pouvait à peine bouger avec sa blessure, la douleur l’empêchait de parler, mais la situation était très claire et tout le monde l’avait bien sûr comprise. Il existe pourtant plusieurs moyens d’empêcher le pire, en isolant l’explosion dans un bouclier, en évacuant le gaz, etc. Mais le temps était compté et tous ces procédés demanderaient une grande maîtrise, contrer une explosion de ce calibre requérrait un bouclier d’un très haut niveau… Le jeune homme le pratiquant serait-il capable de le faire ? L’invocatrice aurait peut-être pu posséder un sort pratique dans ce cas-ci mais elle était déjà épuisée… Les autres n’ont clairement pas l’air d’être utile dans cette situation… Il ne restait déjà plus que deux minutes, Halkiryu décida d’utiliser un dernier recours… Il s’approcha difficilement de celui qui utilisait cette technique, les larmes d’Anima et lui demanda :

Ecoute, tu vas faire un bouclier inversé qui contrera l’explosion que je produirai en la tranchant. Englobe-moi dedans, n’aie aucun scrupule, je m’en sortirai. C’est la seule façon que je vois pour rester en vie, si tu t’en sens capable, fais-le !

Son ton était pressant, vu la scène, ce n'était on ne peut plus normal, mais il faut avouer que de voir un homme tenant à peine debout, affirmer qu'il pourrait couper un acier aussi solide en deux et survivre à une explosion qu'il prendrait de plein fouet en restant même au coeur de son souffle était peu crédible. Bien que pas impossible non plus.

[hrp] Wé Akira tu réponds comme tu veux, les autres si vous voulez vous pouvez aussi faire le malin et nous sauver tous, mon perso est pas censé savoir tous vos pouvoirs ^^ [/hrp]

Depuis le début du combat je ne voulais pas trop attirer l'attention mais cette situation était des plus délicates et je n'avais pas trop le choix...
-Tu es certain de vouloir y aller dans ton état ? Je ne suis pas sur de pouvoir créer un bouclier aussi puissant mais je peu tout de même essayer si tu es près à courir le risque. Voyant que le prince était près à tout pour stopper le processus d'auto destruction, je plantais Requiem dans le sol et commençais à murmurer l'incantation :
- ''Ô loups affamés et hurlants,
Princes de l’aquilon, ivres du sang des justes !
Dans les siècles j’ai fait mon chemin à pas lents ;
Il est trop tard pour la terreur ou le remords,
Car le crime accompli jamais plus ne s’efface...''
Quelques minutes plus tard,je n'avais presque plus de mana lorsque le cristal sur le manche de Requiem se mit à briller d'une couleur rouge-orangée. En effet, le mana accumulé par celle-ci depuis 3 jours m'était restitué. Mon flux de mana remonta donc de 37% à 62%. Encore une fois Requiem réagissait au bon moment sans que je sache trop comment, mais peu importe le bouclier n'en serait que plus résistant après tout...
Je continuais donc à incanter jusqu'au moment où je fini par user tout le mana qu'il me restait. Il était assez puissant pour avoir une chance sur deux de tenir face à l'explosion et donc, la vie du prince Halkiryu avait, elle aussi une chance sur deux de s'éteindre !
Essoufflé et haletant, j'expliquais la situation au blondinet:
-Voila c'est tout c'que j'peu faire, il est assez résistant pour te donner une chance de survivre à l'explosion...Je sortais une potion de mon sac à dos et la tendais vers le prince
-Prend, j'en ai pas besoin.
Ce n'était qu'une simple potion et elle n'avait pas totalement guéri le prince de ses blessures mais c'était déjà ça. J'en lançais alors une autre à Shikei:
-Vu que t'a l'air de t'intéresser à p’tite gothique, pourquoi n'irai-tu pas lui faire boire ça ?
Maintenant tout reposait sur les épaules d’Halkiryu…

-Pour qui il se prend celui là ?! Se demandais Shikei tout en attrapant la Potion.

Le jeune homme en costard marcha lentement en direction de la magiciène blessée qui se trouvait a demi allongée derrière le comptoir en ruine. Il s'aggenouilla a son niveau, par courtoisie, et lui tendit la Potion.

-Tiens, c'est l'autre vantard qui fait sa tournée. Va pas croire que tu m'interesses. Tout le monde est inintérressant ici. Seuls la machine et ton tour de poitrine possèdent un peu de personnalité...

Shikei se releva, et pronnonçea ses paroles, comme si il parlait a lui même:

-A ce qu'il paraît, c'est lui qui va tous nous "sauver"... Tsuh ! Bon bah vu que le combat est bouclé et que les deux énergumènes prennent toute la vedette pour eux, je considère avoir fini ma partie du combat !

Le fumeur se dirigea a l'étage et pris au passage les petites pièces d'or qui trainaient par terre, venant probablement du récipient à pourboire qui s'était renversé. Le vieux teneur de l'auberge afficha une mine un tantinet mécontente... ce qui eu pour cause d'irriter Shikei.

-C'est pas croyable ça. Un truc géant attaque ton auberge et tu fais ton vieux con trouillard, et quand je me casse en faisant un leger emprunt de ton pourboire, tu fais ta crise du sphincter ?! Bah on a qu'a dire que c'est la dette que tu as envers moi pour avoir "contribué a ta protection". Et si t'es pas content, je m'en balance.

L'aubergiste, apeuré par situation à laquelle il avait eu affaire cette nuit, rétorqua d'une voix tremblotante et frustrée:

-Mais... mais votre vision des choses n'est pas normale mon jeune homme ! Vous etes peu scrupuleux et...

Le vieux n'eut le temps de finir sa phrase. Shikei pris quatre ou cinq clés de chambres qui se trouvaient accrochées au mur et les inséra une par une dans la bouche de l'aubergiste qui l'ouvrait trop. Ce qui eut pour effet de l'éttoufer litérallement. Après de longues agonies et d'horribles gémissements de douleur - Probablement les clef des chambres 14 et 29 qui avaient du mal a passer dans la gorge -, l'aubergiste tomba raide mort. un leger fil de sang sortant de sa bouche.

-Peu scrupuleux ? Naaaaaaaaaaa... Bah et t'façon j'men fous. s'exclama Shikei de son air passif et lent. Il tira un coup de flingue qui ne s'entendit probablement pas, vu le chahut provoqué par la machine et les warriors à côté qui se battaient comme si leurs vies en dépendaient. Boom : Headshot papy. Il ne dérangera plus personne a présent, se dit Shikei, d'un air justicier.

Le fumeur jeta un dernier coup d'oeil à la scène, les deux blondinets étaient dans leur délire et "Metallic-man" qui avait l'air de s'ennuyer royalement. Quel manque de classe que de ne pas laisser sa part aux invités !

Shikei monta à l'étage, plus personne ne le voyait, peu de gens avaient d'ailleurs remarqués qu'il était parti. Il enleva son manteau et sa chemise-cravatte, dévoilant son torse nu. Il faut dire que malgrès sa silhouette fine, Shikei n'était pas en reste au niveau de la musculature. Une sorte de tatouage ornait son dos, ressemblant à une croix étrange aux bouts pointus, avec des ailes et une pupille rouge rappelant la pupille d'un félin positionée de manière imposante au millieu de cette croix... Une inscription en dessous, écrite d'une typographie un peu tribale: "ASUKA".

Mais par dessus ce tatouage, deux grosses cicatrices symétriques se trouvaient au niveau de ses homoplates. de ses cicatrices sortaient des ailes, noires comme les tenebres, teintés d'un rouge aussi sombre que le sang. D'un diamètre colossal, ses ailes ne pouvaient pas se deployer pleinement vu l'espace aussi petit dans lequel elle se trouvaient. Elle replièrent donc autour du jeune homme qui était en train d'enrouler son haut autour du fourreau de son Sabre. Sabre qu'il attacha ensuite au bas de son dos, à la diagonale.

L'individu ouvrit la minuscule fenetre du couloir qui menait a toutes les chambres, et se jeta au dessus du vide. Puis plus rien, il s'était éclipsé...

Ca y était, le moment décisif se présentait enfin aux yeux des aventuriers encore présents. La machine était là, entourée d’un bouclier énergétique généré par le gars de tout à l’heure. La pluie venait de s’arrêter, permettant au silence de régner sur les lieux. La machine elle-même respecta ce même silence, bien qu’involontairement. En effet, la phase finale était déjà lancée, et la machine a été mise hors service. Le compte à rebours continuait à tourner, tourner…

Halkiryu s’avança en direction de la machine d’un air déterminé. Alors qu’il semblait méditer sur ce qui allait se passer, Veyne l’arracha à ses pensées tout en affichant un sourire désespéré.

Si t’y va, c’est simple, tu crève blond bec.

C’est en entendant cette phrase qu’il arrêta sa marche. Il se retourna et regarda Veyne froidement. D’un air arrogant qui le caractérisait pourtant si bien, il rétorqua.


Si tu vois d’autres solutions, alors vas-y, mais je parie que tu ne tiendras pas cinq secondes.

Un rictus se fit entendre. Un défi. Veyne vient de se faire défier indirectement, et à l’instant. Décidemment, c’était de mieux en mieux.
On n’entendit plus que sa veste claquante au gré du vent nocturne. Il leva sa tête un instant, regardant les premières étoiles disparaître de la voie lactée ; c’était bientôt l’aube.

Veyne tremblait, non pas de peur mais d’excitation. Il ressentait la puissance du Challenge déferler en lui, avant de s’élancer dans une couse folle sans précédent…

Une minute vingt cinq secondes… Une minute vingt secondes…

The elder Sword…

C’est au beau milieu du trajet qu’une aura ténébreuse se forma autour de lui, masquant le sourire malsain qu’il affichait. Elle descendait petit à petit le long de son corps, jusqu’à en recouvrir la totalité.
Une minute dix secondes… Une minute Cinq secondes…

Le voile de ténèbres précédemment invoqué se leva enfin. Des épées, et pas qu’une seule. Une bonne vingtaine, toutes au design raffiné, à la couleur noire haussée d’éclats dorés. Elles lévitaient sans cesse autour de lui, comme pour le protéger.

Il lui suffit de lever le bras droit pour les envoyer fuser en direction de la machine. Un bras sectionné, un autre, et puis une jambe. La machine s’écroula, étant hors service, son blindage énergétique s’était automatiquement désactivé.

Cinquante secondes… Quarante cinq secondes…

C’est alors que Veyne imita un champ d’attraction, en envoyant toutes sortes de métaux se coller à la machine. Ses épées se remirent à tournoyer autour de lui, le protégeant des fragments métalliques quelques fois trop rapides. Compte aux autres, ils ne tardèrent à se mettre à l’abri, à l’intérieur de l’auberge, aux côtés du vieux réceptionniste maintenant mort.
Trente cinq secondes… Trente secondes…

C’est alors que la valse s’arrêta. La machine était recouverte de métaux, et les épées s’étaient croulés au sol. Veyne leva alors les bras au ciel, et marmonna une formule magique.

La sphère de débris métallique précédemment formée ne cessait de se resserrer sur elle-même, faisant résonner un son assourdissant. La taille de la boule ne cessait de se réduire…

Vingt… Quinze…

Elle se compressait, encore et encore, jusqu’à devenir à peine plus haute qu’une porte. On entendit alors de légers bruitages électroniques faisant penser à une machine détraqué, à trois secondes de la fin du compte à rebours.

L’explosion n’eut finalement pas eu lieu, Akira n'aurait pas eu besoin de se donner tant de mal. Veyne s’était longtemps préparé pour ce combat, il pensait même au départ pouvoir l’éliminer seul.

Veyne retourna son regard en direction du blond, se donnant des airs de supériorité. Le défi est remporté, encore une fois. La rue, sauvée, bien que cela importe peu aux yeux de Veyne. Sous les premiers Arcannes de l'aube, Veyne dit d'un ton moqueur.

Ils devraient maintenir un peu plus souvent leur ferraille, ces impériaux. Lorsqu’elle se rouille, elle risque de devenir dangereuse… Humph.

Je n'en pouvais plus ! Il est vrai que tout le monde était hors de danger et que le taux de réussite de mon bouclier face a l'explosion n'était que de 50% mais je ne pouvais pas m'empêcher d'être révolté face à cet homme qui avait réduit cette machine en une simple balle de métal difforme avant même que l'explosion n'ai eu lieu ! Mes poings étaient tellement serrés que des gouttelettes de sang dégoulinaient sur mes doigts. Je me retournais vers la femme présente derrière moi qui semblait se sentir beaucoup mieux à présent. La remerciant de son aide précieuse lors du combat, je me dirigeais alors vers cet inconnu qui se vanter alors de son exploit et de sa victoire sur le prince et m'arrêtais un pas plus loin que lui. Les poings toujours aussi serré, je lui demander d'une voix crispée:
-Ton Nom...
L'homme stoppa alors net ses vantardises et se retourna vers moi qui lui donnait le dos et répondit :
- Veyne. Veyne Sinistra.
-C'est noté. Je ne l'oublierais pas.
Je me dirigeais alors vers le prince Halkiryu qui lui, semblait plutôt soulagé que la ville n'ai pas été réduite en cendre. Je mis ma main toujours sanguinolente sur son épaule et lui dit:
-J'ai toujours cru que vous étiez un enfant gâté qui ne se souciait pas de l'avenir de son peuple mais je crois que je me suis trompé finalement…
Le prince sembla étrangement heureux d'entendre ces mots et me répondit par un sourire. Il devait alors être 7 heures du matin lorsque je quittais les restes de l'auberge du ''tonneau Pourpre’’. J'étais littéralement épuisé par cette nuit de combat mais j'avais autre chose à faire. Je me dirigeais vers la grande porte d'entrée que j'avais franchie quelques heures avant. Cette fois, je la franchissais sans lui prêter la moindre attention. Le pincement au cœur ? Disparu ! Mon taux de mana remontait lentement,et du mana j'en aurais besoin pour l'entrainement que je compte m'imposer ! Ce Veyne...je devais impérativement me préparer pour notre prochaine rencontre. Direction la foret pour un entrainement intensif !

[Fin du Sujet]

Récapitulatif des récompenses.

Shana Alias "La goth" : 15 Po, Légère augmentation de la magie, une potion Solaire.

Halkiryu Alias "le blond" : 15 po, Légère augmentation de la force, une potion Solaire.

Akira Alias "Bouclier-boy" : 15 po, Augmentation d'une de tes techniques (au choix) de type "Bouclier", Pis une potion solaire parce que t'as été généreux d'en filer. T'as aussi été récompensé d'un joli nouveau surnom, "Bouclier-boy" Mignon, n'est ce pas ? =D

Veyne Alias "Metallic Man" : 15 Po, Légère augmentation de la force physique. Pis tes cheveux poussent d'1 cm.

Shikei Alias "le fumeur" : 15 Po, Légère augmentation de la force physique... De plus j'ai un bonus de type "Perso qui a la classsssse" et donc je gagne votre respect =P

Le Robot: T'es mort, Game over. t'auras rien.

Voilà, n'oubliez pas d'éditer vos fiches, Et bonne continuation sur le Forum =D