Misanris
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 Tiens, des cons.

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MessageSujet: Tiens, des cons.   Tiens, des cons. EmptyMar 26 Mai - 19:29

Kvatch <==

Après bien des heures d’envol…



J’apercevais une multitude d’humains se déplaçant à travers les Grandes Plaines de la région. A quel royaume ou clan appartenaient-ils ? Je l’ignorais. De loin, il m’était difficile de distinguer les insignes sur leurs cuirasses de guerre, et puis même, je ne connaissais que l’insigne Kvatch, et descendre voir ça de plus près serait trop dangereux pour moi, car à moyenne portée, je ne serais pas à l’abri de leurs artilleurs – s’ils en avaient -.

Je décidais alors de continuer mon avancée vers la cité Impériale. Ses remparts altérés et la fumée se dégageant de ses tourelles m’étaient visibles depuis déjà plus d’un quart d’heure, au moins ça prouvait que je n’étais plus très loin de la Ville ; environs 5 minutes en vol. Et en voyageant à travers les espaces… ? Je ne demandais qu’à voir.

L’objectif était pour cette fois-ci considérablement éloigné, je ne devais me permettre aucune erreur. Je renvoyais alors comme d’habitudes mes ondes opaques, considérant cette action comme une nouvelle routine, éternellement lassante et répétitive. Et pourtant, au moment même où mes ondes me furent réexpédiées, je ressentais une certaine différence, infime mais tout de même indéniable. Ma destination : Le plus haut sommet de la ville, autrement dit : Le château.

Difforme, puis retour à la normale, coloré d’un rouge profond, d’un bleu ciel, d’un vert feuilleté… Puis retour à la normale. Atmosphère lourde, pesante, puis retour à la normale. Les espaces s’entre mêlaient dans mon petit monde. Tout se passait en une fraction de seconde, mais pourtant, ce cours moment me paraissait être une éternité ; le contrôle des espaces était une magie effrayante.

Le décor redevenait petit à petit conforme à ce qu’il était auparavant.

Un fracas sourd me confirmait mon retour dans la dimension du Misanris, ainsi que ma collision avec un obstacle quelconque. Bref, lorsque je crus bon d’ouvrir mes yeux, mon regard embrasé analysa l’endroit où je me trouvais ; Une salle close, luxueuse, ainsi qu’une trentaine de personnes, leurs vêtements me poussaient à croire que c’était des Nobles. Tous étaient effrayés par mon apparition soudaine, ou plutôt, mon passage par l’une des fenêtres. Déduction : Je n’étais pas arrivé à destination. Ma maîtrise n’était donc pas suffisante pour traverser une telle distance…

Putain, dis-je tout en tapotant un peu partout sur mes vêtements, espérant me débarrasser des grains de verres dus à l’explosion du carreau.
Chui tombé où là ? Y a que des moches, bordel. Repris-je d’un air moqueur. Après quoi, je me retournais vers la sortie la plus proche ; ouais ok, j’allais ressortir comme un rat par la fenêtre. Ou du moins, j’y songeais.

Au moment où j’allais engager un puissant battement d’ailes, une vingtaine de gardes s’approchèrent de moi, et décrièrent aussitôt un cercle ; ou plutôt une formation ridicule à mes yeux, on aurait dit des pom-pom-girls. Aussitôt qu’ils finirent leur sous chorégraphie pour macaques dégénérés, l’un d’entre eux s’avança ; le plus con sûrement. Son armure était relativement différente, elle était effectivement plus moche.

Vous êtes en état d’arrestation, toute résistance est inutile, rendez vous.

Arrestation qu’il disait ? Sur le coup, je ne savais plus quoi penser. Nan mais sérieusement, un simple coup ailé et je les expédiais à l’autre bout du monde. M’enfin, c’étaient des humains, ils n’avaient pas du remarquer l’écart de puissance. Bref, je préférais ignorer ses sarcasmes et avancer d’avantage vers la sortie. Mais lorsque je fis un premier pas, il dégaina un fusil léger et le pointa vers mon visage, prêt à appuyer sur la détente.

Vous êtes en plein état d’agonie, toute résistance sera inutile, crevez en paix.

Bien que je n’’arrivais pas à apercevoir pas son visage, il ne m’était pas difficile d’imaginer son expression. Effrayé, étonné, ou stressé… Au choix. Bref, celui-là méritait une mort lente pour son arrogance. Je relevais mon bras lentement, et commençais à le diriger vers lui, et lorsque mes yeux ont perçu un mouvement sec de ses doigts, comme pour appuyer sur la détente, mon poing percuta aussitôt le casque du gus.

Ce qu’il en restait ? Pas grand-chose. Son corps ressemblait à un pantin complètement désarticulé après avoir atterri au recoin du cadre en bois, son armure tombait en pièces, sous les yeux des autres gardes… Moi qui comptais lui offrir une souffrance des plus complètes, c’était raté, merci qui ? Merci mes nouveaux pouvoirs…

Les autres enfumés hésitèrent longuement avant de s’approcher vers moi, et c’est à ce moment là que je compris une chose essentielle…

Y a pas que des trouillards dans c’bled, finalement. Allez, au suivant…

Les fusilleurs restaient en retrait, les épéistes en deuxième position, et les autres bouffons avec leurs lances se réservaient la première ligne, courant en Delta formation. Quant à moi, je marchais à pas lent, attendant avec impatience l’arrivée de mes opposants… Et tac, voici le premier. Me servant du pouvoir de Chronos, je me téléportais derrière lui ; en plein milieu de leur formation.

Mon aile gauche balaya toute la rangée, tandis que celle de droite me permit de m’élever en altitude dans un puissant Battement, et j’armais aussitôt un puissant coup de poing, remerciant les dieux pour ces nouveaux pouvoirs bénis.

Et tac, dans un déplacement éclair, mon poing entra en collision avec l’un des gardes au sol. Et le coup était tellement puissant, que toute la zone autour subit de graves dégâts, la tourelle toute entière semblait avoir souffert de l’impact. Quoi ? Le reste des gardes ? Tous morts. Ils furent écrasés par une multitude de blocs de pierre ; le résultat du tremblement provoqué par mon coup.

Je jetais un regard en coin vers les nobles, et aucun d’entre eux ne fut touché par l’éboulement, étrange. Quelqu’un les avait protégés, j’en étais sûr. Quelqu’un avait donc paré mon coup… Humph.

D’un pas assuré, je me dirigeais vers ces survivants, arborant un air des plus sérieux. Ma main tremblotait légèrement, c’était la première fois que je foutais un coup aussi puissant, mais ce n’était pas cela qui allait m’empêcher d’écraser le minus qui s’opposa à mes plans. Bref, au final, j’allais tous les buter.

Lorsque j’arrivais à leur niveau, un gars se démarqua du groupe et avança vers moi… Je ressentais une énergie considérable s’émaner de son corps ; intéressant.
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Halkiryu
Prince de l'Ellipse
Halkiryu


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MessageSujet: An Angel Against A Future God.   Tiens, des cons. EmptyJeu 28 Mai - 17:44

Cet homme, quelle classe il avait… La vitre qui venait d’éclater ne servait qu’à renforcer la beauté de son apparition, elle réfléchissait avec majesté la rougeur de sa chevelure et les morceaux semblaient tomber aux ralentis afin de briller encore un peu plus longtemps. L’air semblait scintiller autour de lui. Il n’avait pas l’air d’avoir confiance d’avoir traversé une de ces énormes fenêtres qui donnaient sur les jardins, à toute vitesse et n’avait en fait aucune trace de blessure. Des ailes d’un noir plus sombre que la nuit ornaient son dos, il les fit remuer légèrement puis se releva lentement. Ses paupières dévoilèrent, micromètre par micromètre la couleur de son iris, le temps semblait s’être arrêté, les sons avaient disparus, le monde entier n’existait plus : il ouvrait les yeux. Des yeux d’une couleur terrifiante, le noir de sa pupille ressemblait à un cadavre humain baignant dans son propre sang au milieu de flammes d’un rouge brûlant, brillant, écrasant, une chaleur morbide, létale, mortelle, déferlante, continue, montant en température, le soleil ? Non c’était ses yeux. Ils révélaient toute la terreur du monde, son corps avait l’aspect d’un ange, démoniaque il est vrai, mais avec ses côtés charmants tout de même. Ses yeux, n’avaient rien de sain : c’était l’enfer. Oui, l’enfer, c’était fini, seule la mort apaiserait ceux qui se rendirent compte de cette terreur, la folie grandissait dans les esprits, la peur de la mort, la peur de cette puissance inexplicable. Heureusement que tous les hommes ne pouvaient comprendre le sens de ces iris. Pour ceux qui la comprenaient, la douleur était invivable, une envie de vomir, de tomber, de mourir, les prenaient, inlassablement. Le futur leur semblait limpide : ils allaient tous mourir, jugés par cet ange. Il parla, non, il bougea les lèvres, il était alors impossible de ressentir les sons qu’il pouvait émettre, la forme qu’il pouvait avoir, la salle où il pouvait se trouver, il ne lui restait qu’une seule chose, ses yeux, ses iris, ses deux cadavres carbonisés. Et si ce n’était pas un, mais plusieurs ? Et si c’était le monde entier qui brûlait au milieu de ces deux petits yeux ? Des cris fracassant dévoraient de l’intérieur ceux qui ressentaient cette peur, l’enfer, c’était l’enfer.

Le monde réapparut quelques instants à leurs yeux, des soldats entouraient Dieu, oui, ça ne pouvait être que Dieu. L’envie de lever le bras, de leur dire d’arrêter, mais impossible, comment faire, on vomit ses tripes, on sent ses brûlures, ses membres arrachés, tranchés, dépecés, transpercés.

Vous êtes en plein état d’agonie, toute résistance sera inutile, crevez en paix.

Des mots ? Des paroles ? Dieu parle, il parle !! Eh, c’était normal non ? C’était Dieu, il était tout puissant, pourquoi était-ce étonnant ? Ah oui, la folie, l’enfer, la peur, tout ça, c’était invivable, s’il pouvait parler, ne serait-ce pas encore pire ? Voilà pourquoi, ça n’aurait pas dû être étonnant qu’il puisse parler. Ceux qui avaient compris la signification de ses yeux savaient ce qui allait se passer. Tout le monde allait mourir, c’était la fin du monde, le jugement dernier, la fin, la mort, l’enfer. Tous les soldats étaient morts, les nobles n’étaient pas morts, pourquoi ? Qu’est-ce qui s’était passé ? Heureusement, tous les hommes ne sont pas capables de comprendre ce qu’il se passait, la folie, la peur, la mort, l’enfer, rien n’existait pour ceux qui ne comprenaient pas, mais qui comprenait, qui ne comprenait pas ?

En fait, dans cette assemblée, personne ne perçut cette mort embrasée qui se trouvait au fond de ses yeux.

Ou plutôt, le seul qui avait la capacité de la ressentir, n’en avait pas la possibilité. Il ne pouvait pas mourir, il ne pouvait pas penser à cela, il devait détruire tous ces sentiments complexes, invivables, il avait une mission, il ne pouvait pas s’arrêter si facilement. Avant de comprendre cela, il y eut malheureusement des morts. En effet, toute la garde avait péri face à cet homme, qui n’avait en fait rien ni de Dieu ni de Satan ni de qui que ce soit, ce n’était qu’un ange déchu d’une force relativement importante. Les gravats se cognèrent au bouclier de lumière qu’Halkiryu avait réussi à ériger à temps, haletant et suant de ses précédentes émotions. Oui, tous les nobles étaient sauvés, même s’il aurait préféré qu’un certain Sired y passe.

Regroupant toute sa magie dans sa main, le prince fit apparaître une épée de lumière, qui éclairait la salle à présent couverte de gravats. Il prit une impulsion et se propulsa vers l’avant à travers la foule et le nuage de fumée pour finalement tomber en face de son adversaire. D’un coup net, et porté avec une précision rare, il trancha le corps de l’ange qui avait tant détruit en si peu de temps. A ce moment précis, le prince cria aux autres d’évacuer immédiatement, et en vitesse. Bien qu’ils ne comprirent pas au premier abord, ils se sentirent tout de suite obligés de crier comme des chiens lorsque l’un des pans de mur éclata, déversant des tonnes de gravats juste devant les nobles les plus proches, sous la puissance de la charge de l’ange qui venait de réapparaître d’une façon relativement similaire à celle de son arrivée, si ce n’est un peu plus brutale peut-être. La lame en avant, il fonça sur Halkiryu au milieu d’un nuage sinueux de poussières, encore une fois, la classe. Halkiryu le para de sa lame lumineuse avec difficulté. Il n’était pas dur pour un adepte de la magie des espaces comme lui (les illusions en sont un sous-ensemble après tout) de repérer aisément quelle technique son opposant utilisa pour esquiver son coup qui semblait à première vue avoir touché. C’était bien sûr de la téléportation, assez peu maîtrisée qui plus est, vu l’endroit et la puissance de projection qu’elle occasionnait à son utilisateur. Ce défaut était presque un avantage, les attaques n’en sont que plus destructrices après tout… La lame devait néanmoins être d’une solidité à toute épreuve pour percer un mur ainsi, à moins qu’elle ne soit renforcée par une magie de Force… C’était une combinaison bien efficace qu’il tenait là !

Au bout de quelques minutes, les gêneurs étaient tous partis. La pièce ne ressemblait plus à grand-chose et malgré ce que l’on aurait pu croire, le combat restait relativement équitable… L’ange menait bien sûr, ses compétences physiques étant bien plus importantes que celles d’un humain « normal », mais Halkiryu s’était assez bien défendu, il n’en restait pas moins tranché en plusieurs endroits. Les blessures de son adversaire étaient bien moins nombreuses. Ouais, il y avait bel et bien une faille dans toutes ces téléportations : le temps de chargement. Après tout, il ne semblait pas maîtriser à la perfection cette magie, se téléporter devait bien lui prendre du temps, c’était logique. Il devait avoir un système de recharge qui lui prendrait une trentaine de secondes peut-être et qu’il pourrait « stocker » pour le déclencher quand il voudrait, une fois chargé… Une fois réapparu, il devrait recharger son pouvoir pour se retéléporter, autrement dit, pendant trente seconde après sa réapparition, il était vulnérable, ou du moins, il ne pouvait compter que sur ses autres capacités, qu’elles soient physiques ou magiques. Autant dire que ça n’était pas une si grande faiblesse que ça. Mais les ripostes du prince furent diverses et peu prévisibles… Au bout du quatrième assaut, Halkiryu fut tout simplement transpercé au niveau du cœur. En apparence, il n’avait pas pu parer, le sang coulait à flot. L’ange relâcha sa garde une fraction de seconde, puis de justesse, évita de se prendre une frappe létale, provenant de derrière. Il n’écopa que d’une entaille relativement profonde au niveau de son bras gauche. Ce n’était pas une illusion, c’était la lumière, en effet, ce que l’on voit ne résulte que de rayons de lumières réfléchis, en contrôlant très habilement la lumière, on peut se créer un double, qui, si l’on ne l’observe pas de plus près, semble réel au premier abord. Au prochain, Halkiryu para le sabre de son ennemi et fit tout simplement imploser son épée de lumière. Ce qui bien sûr, blessa les deux combattants, ce n’était pas le genre d’Halkiryu que d’attaquer de cette façon, mais il ne pouvait réitérer la feinte de toute à l’heure…

C’est principalement à ce moment que tous les autres, sans exception, avaient quitté la salle. Les deux hommes s’observaient à présent. Mais l’un des deux relâcha soudainement sa garde, c’était Halki… Renonçait-il à se battre ? Non. Il avait d’autres intensions. La rougeur des yeux de l’ange ne semblait plus être aussi terrifiante, il n’avait pas besoin de terrasser ses émotions troublantes, il ne les ressentait plus. Halkiryu avait totalement repris le contrôle.

Voilà, tout le monde est parti. Puis-je te poser des questions ?

Il ne s’attendait pas à une réponse, d’ailleurs, il n’eut aucune réponse. Sans doute questionner pour savoir si l’on peut questionner était-il stupide. Ce n’était qu’une manière détournée de signaler que le combat était fini.

Qu’est-ce que c’est, quel pouvoir possède-t-elle ?


Il sortit de son manteau la carte, emballée dans la doublure du livre de Veyne qui servait de sceau à sa puissance magique… Cette fameuse carte, l’un des artéfacts divins apparus sur le Misanris il y a peu et dont le pouvoir est totalement incertain… Les anges sont des serviteurs de Natas, cet ange était clairement déchu, il ne devait plus avoir aucun scrupule à trahir son maître. C’est ce que pensait partiellement Halkiryu, il était tout aussi sûr qu’il n’obtiendrait aucune réponse.

(développe ce que tu dis mec. Mais t’es pas censé me donner d’infos en fait car soit, t’en sais rien, soit tu veux pas me le dire pour ce que tu veux.) .

Après une courte discussion, qui arriva malheureusement à un résultat négatif. Halkiryu déballa lentement le paquet… Libérant ainsi la puissance démentielle qui émanait de l’objet. L’ange n’était pas réellement étonné… Son expression était dure à saisir sur le moment.

Dans quelques minutes, des soldats bien plus forts que ceux que tu as tués, bien plus forts que moi, arriveront, et cette fois, tu ne pourras ni t’échapper ni te battre. Je te conseille de fuir tant que tu le peux encore.


Il remit la carte dans le sceau et repartit à toute vitesse, discrètement, laissant l’ange décider de ce qu’il ferait ensuite.

[HRP] J'ai vachement kiffé faire ce Rp moi O_o Même si j'pense avoir déjà mieux écrit, sur la forme Razz Ca roxxe.
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MessageSujet: Re: Tiens, des cons.   Tiens, des cons. EmptyMar 2 Juin - 13:59

Les loups finissent toujours par être traqués, où qu’ils aillent, quoi qu’ils fassent…


Et moi, Pourquoi me poursuivaient-ils ? Qu’ai-je fait de mal, mis appart refuser un destin qui ne me convenait guère ? Devais-je rester muet et supporter un environnement qui n’était pas le mien ? Je n’en avais pas les capacités ; aucun être vivant n’en a les capacités. Un poisson ne peut vivre hors de l’eau, et un chien ne peut vivre sous l’eau. Alors pourquoi ne m’ont-ils pas laissé vivre dans leur monde, hors des deux grandes villes, dans une grotte reculée de cette dimension… Misérables.
C’est alors que j’eus l’idée de venir au Misanris, dans l’espoir de vivre comme je le voulais, sans être pourchassé par un bataillon d’anges, et qu’entendais-je de la part du blond bec ? Des soldats d’élites s’apprêtaient à débarquer ici, attirés par la puissance de la carte divine… Cette carte, son énergie m’était confortable ; était-elle d’un monde meilleur ? Pas le temps de penser, je ressentais déjà diverses auras en approche.

Sud ouest, est, nord, nord est. Dis-je calmement, tout en fixant la lune dans sa forme la plus complète – le plafond de la tour était tellement endommagé qu’on pouvait observer le ciel, plongé dans l’obscurité depuis déjà plusieurs minutes. L’obscurité… C’était sûrement ce qui m’attendait, si je décidais de m’attarder ici une minute de plus. C’est ainsi que mes ailes se déployèrent une nouvelle fois, en moins d’une seconde, et que je m’envolais dans un tourbillon de plumes noirâtres.
Ma magie ? Toujours pas au point. Durant mon précédent combat, je ressentais constamment une sorte de vide en moi, comme si je possédais un immense potentiel que je ne pouvais pourtant pas utiliser… Etrange. Peut-être fallait-il du temps ?

Tout d’un coup, sans même que j’y songe, l’espace ralentit autour de moi, et je ne vis plus qu’une seule chose… lui. Au premier abord, c’était un robot humanoïde de la taille d’un humain, faible aux yeux de celui qui ne sait analyser. Mais il ne m’était pas difficile à moi de comprendre que cette bête d’acier est faite d’un métal spécial, solide et léger, comme on en trouve dans les mines les plus profondes de l’autre monde. Il était agile.
A ses yeux, tout alla d’une traite. J’étais là, devant lui, et il s’apprêtait à me charger quand soudain ; plus rien. Ma magie me permis de réapparaitre derrière lui, mais il ne mit pas de temps à le comprendre. Dans un mouvement machinal, il se retourna et me fixa froidement, avant qu’il ne prononce ces quelques mots enregistrés…

Au nom du grand roi ELOWYNN SIRED, vous êtes en état d’ARRESTATION pour possession d’OBJET nuisant à la couronne ROYALE.


J’le voyais venir ce métallo’s, ses circuits désorganisés croyaient que la carte était en ma possession ; Putain, fallait courir à présent, je me retrouvais dans la même situation que dans l’autre monde. Bref. Je soupirais un moment, puis articulais ; dans l’espoir qu’il comprenne ce que j’allais dire.

Mec, tu t’occupe du courrier ? Bref, voilà le topo. Je vais t’foutre en pièces et te renvoyer au près de Sa Majesté, ce sera une sorte de carte postale qui lui viendrait de l’autre monde, n’y vois rien de mal hein, je trouve seulement que tu ferais un bon emballage. Bon, trêve de bavardage, on y va !

J’enchaînais ma phrase en frappant de toutes mes forces au flanc gauche de la bête, mais mon coup fut facilement bloqué par mon adversaire qui, dans un geste né d’une intelligence purement artificielle, me rendit le coup, difficilement bloqué ; j’encaissais au moins la moitié des dégâts. Je disparaissais puis apparaissais à divers endroits, essayant d’étourdir le robot, et tentant une fois sur deux de lui asséner de violents coups à l’aide de ma magie Gâjarienne. Il ne m’était plus difficile de combiner Espace et force, en me donnant de la vitesse après une téléportation et en y ajoutant un peu de mon autre magie, les coups étaient destructeurs, je pensais l’avoir à l’usure.
Le combat faillit toucher à sa fin lorsqu’il projeta un faisceau lumineux sur moi, mais mon instinct me permit de l’esquiver de justesse et de finir derrière lui ; Il se prit un violent coup de genou au dos, puis un poing gauche en plein nuque, l’envoyant valser sur une distance non négligeable.
Il ne tarda pas à reprendre ses esprits, après tout il ne ressentait pas la douleur. Et lorsqu’il s’apprêtait à se lancer dans ma direction, une plaque d’acier tomba de sa poitrine, me dévoilant son point faible le moins ; il n’était pas totalement robotique, on pouvait voir une enveloppe charnelle en dessous de son armure. C’était l’occasion.
J’exécutais une attaque éclaire, m’aidant de mes ailes pour gagner et perdre en altitude, le plus souvent pour esquiver ses coups pour le moins rapides. Il me toucha maintes fois, jusqu’à ce que je sente un goût amer se baignant dans ma bouche… Du sang ?!
Je n’avais pas saigné du visage depuis plusieurs siècles. Si cette sale bête avait réussi à me faire ça, alors le noble m’aurait sûrement mis en état de mort… Pas question.
Dans un élan de colère, je lui assénais un violent coup de poing à la poitrine, coupant cours à son souffle bestiau-machinal et le projetant vers la terre ferme. Je passais ma main sur le manche de Kotonaru, tout expirant les quelques craintes et hésitations que j’éprouvais au champ de batail. Et en l’espace d’une seconde, j’envoyais et renvoyer mes ondes habituelles, mais cette fois-ci, elles ne revenaient pas à moi.

Kotonaru disparût de sa garde, où était-elle ? En plein dans la poitrine du robot. J’avais réussi ma première transposition de corps étranger, ça me faisait quelque peu plaisir, mais pas le temps de me réjouir de cette victoire, d’autres soldats allaient rappliquer. Je remis Kotonaru dans son fourreau après avoir vérifié que la bête était bel et bien morte, et je me mis à chercher un endroit où me réfugier, le temps que ça se calme.
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